Le CAC 40 a donc passé les 5000 points vendredi soir en cloture. Un évènement!
C'est finalement la déflation qui est à l'origine de tout cela! En effet, notre pays, et l'ensemble économique dans lequel il est inclus, traversent une période de déflation.
Ainsi, un billet de 100€ aujourd'hui permet de se procurer plus de choses qu'il ne le permettait il y a 3 mois. Exceptionnel!
Les prix ont encore baissé en France en février après avoir déjà baissé en janvier. Mais les économistes ne craignent pas une spirale déflationniste vu que les salaires ont, en France, une véritable rigidité à la baisse (salaires minimum, beaucoup de fonctionnariat, etc). Les prix à la consommation ont donc baissé de 0,3% en février par rapport au même mois de l'an dernier, mais cela s'explique en grande partie par la baisse des prix de l'énergie (-5.3%) et surtout du pétrole (-12.1%).
Notre pays n'avait pas connu de déflation depuis la guerre!
Trois générations qui n'avaient pas vu de déflation! Ce qui se produit en ce moment est donc historique!
Et ça va permettre d'augmenter le pouvoir d'achat des ménages, grâce aux salaires qui, eux, ne baissent pas.
Il faut dire que nous en avons besoin.
Mais pour nous, les conséquences les plus intéressantes concernent la bourse.
En effet, en période de déflation, les taux d'intérêt sont à zéro ou presque. De ce fait, les liquidités se portent vers les actifs risqués comme les actions. D'autant plus que les banques centrales injectent des liquidités dans l'économie. Comme c'est le cas de la BCE
Aux USA, la situation est différente mais bien qu'il y ait de la croissance forte et durable, une situation quasiment de plein emploi, il n'y a pas d'inflation! Mes plus anciens lecteurs se souviendront que depuis le milieu des années 2000, donc depuis 10 ans, j'ai dit que l'inflation dans les pays occidentaux, c'était FINI! Car les paniers de biens et services comptent de plus en plus de services technologiques (abonnements télécoms, logiciels, etc) qui sont des marchés perpétuellement déflationnistes! C'était finalement l'énergie et les matières premières qui tiraient les prix vers le haut. A partir du moment où tout ce monde là s'est mis à baisser, nous sommes entrés en période de déflation. Je tiens à préciser que les prix des logements ne font pas partie de l'indice des prix. D'où une inflation perçue différente de l'inflation effective.