Une société foncière, qui a très souvent le statut de SIIC en bourse, ne se valorise pas avec les mêmes ratios qu'une société commerciale ordinaire.
Le PER (capitalisation/bénéfices) peut être utilisé mais seulement à titre indicatif.
Quant au ratio VE/EBITDA, très à la mode depuis quelques années, il n'a aucun sens pour valoriser une foncière en raison de l'endettement inhérent au métier.
Les deux ratios principaux sont la capitalisation sur l'actif net réévalué (valeurs des biens possédés diminuée de l'endettement) et le rendement.
Un ANR de 30€ par action et un cours de bourse de 15€ fait par exemple apparaitre une décote de 50%. En général, plus la perception de la foncière est bonne, plus la décote est faible. Dans les périodes hautes du cycle, il peut même y avoir une surcote.
Quant au rendement, on ne le présente plus.
Enfin, un ratio intéressant est le ratio "loan to value". Ce ratio (les termes anglais sont de plus en plus fréquents dans le jargon financier) est le rapport entre l’endettement net et la valeur des biens possédés. Si vous avez un patrimoine immobilier d’un million et qu’il vous reste 600K€ de crédits à rembourser, votre rapport « Loan-to-Value » est de 60%.