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USA: prévision de croissance 2010 du gouvernement revue en hausse à 3%

Article du 03/05/2010
Le gouvernement américain a indiqué lundi avoir revu en hausse, à 3%, sa prévision de croissance économique pour les Etats-Unis en 2010.

"Les perspectives pour l'économie sont bonnes. Le gouvernement et beaucoup de prévisionnistes privés tablent sur une croissance du PIB réel de 3% cette année, et sur une croissance plus rapide en 2011", écrit l'économiste en chef du Trésor américain, Alan Krueger, dans un communiqué.

La précédente prévision officielle de croissance du gouvernement remontait à la publication du projet de loi budgétaire au début du mois de février. La Maison Blanche avait indiqué alors qu'elle comptait sur une croissance de 2,7% en 2010.

Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé le 21 avril sa prévision de croissance pour les Etats-Unis à 3,1% en 2010, soit 0,4 point de plus que dans son estimation précédente. A l'inverse de Washington, le Fonds prévoit un ralentissement de la hausse du PIB américain en 2011, à 2,6%.

Sur les trois premiers mois de l'année, le PIB américain a progressé de 3,2% en rythme annuel par rapport au trimestre précédent, tiré par une forte hausse de la consommation, selon la première estimation officielle de la croissance publiée vendredi.

De nouveaux chiffres publiés lundi ont montré néanmoins que les dépenses des ménages avaient augmenté plus rapidement que leurs revenus, laissant penser que la hausse de la consommation pourrait s'essouffler à mesure que se dissiperont les derniers effets du plan de relance budgétaire voté en 2009.

A 3,0%, comme à 2,7%, la croissance serait relativement faible pour les Etats-Unis après la chute du PIB de 2,4% (du jamais vu depuis 1946) relevée pour 2009. Par comparaison, la croissance du pays avait atteint 4,5% en 1983 et 7,5% en 1984, au sortir de la grande crise des années 1981-1982.

Par conséquent, les autorités tablent sur une baisse très lente du taux de chômage (actuellement à 9,7%), dont le maintien à des niveaux élevés devrait constituer lui-même une entrave à la croissance.

Notant que la conjoncture s'améliore, la banque centrale américaine (Fed) a estimé le 28 avril que la reprise de l'économie restait toujours soumise à de forts vents contraires et que la situation justifiait un maintien pour longtemps de son taux directeur quasi nul, en vigueur depuis la mi-décembre 2008, afin de continuer de stimuler l'activité au maximum.

En plus du chômage, de l'endettement des ménages et des difficultés du marché immobilier, l'un des obstacles qui continuent de freiner la reprise est la difficulté d'obtenir des crédits.

Selon l'enquête trimestrielle de la Fed sur les conditions d'obtention du crédit, publiée lundi, "la plupart des banques n'ont pas modifié les conditions auxquelles elles prêtent de l'argent au premier trimestre", mais un "nombre limité de banques ont durci nombre de termes de leurs contrats de prêt aux entreprises et aux ménages".


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