Interview de Jacques Souquet, PDG de Supersonic Imagine
Article du 18/03/2015
Supersonic Imagine est une medtech. Une société de technologie médicale. Elle développe et commercialise des échographes de dernière génération basés sur un concept d'imagerie d'élasticité des tissus quantitatif et en temps réel. Ces appareils permettent le diagnostic des cancers (sein, abdomen, foie, thyroïde, prostate, etc.), des pathologies vasculaires, des problèmes musculaires et des maladies gynécologiques.
Suite à ses annonces de résultats, le PDG Jacques Souquet a répondu aux questions de Jean-David Haddad :
JDH : Les résutats que vous avez annoncé sont-ils conformes à vos ambitions?
JS : Oui, tout à fait. Notre chiffre d'affaires a augmenté de 17% tandis que nous avons réduit nos pertes de façon significative. La perte opérationnelle a diminué de 16% à 9.5 millions d'euros, tandis que la perte nette est à 11.1 millions d'euros, en baisse de 7%
JDH : Quand avez-vous l'intention d'atteindre le point mort?
JS : Au moment de l'introduction en bourse, il y a un an, nous nous donnions 5 ans pour atteindre le point mort. Les derniers résultats ne changent rien à notre objectif, ils vont dans le sens que nous attendions. Autrement dit, nous avons l'intention d'atteindre le point mort dans 4 ans.
JDH : Que pouvez-vous nous dire au niveau de vos conquêtes de nouveaux territoires géographiques, de votre présence à l'international?
JS : 60% de nos ventes se concentrent sur 3 pays : la France bien sur, les Etats-Unis, et la Chine. La Chine est un territoire sur lequel nous tout particulièrement l'accent, sur lequel nous gagnons des parts de marché. Nous y avons aujourd'hui une quinzaine de personnes sur place pour développer nos ventes.
JDH : Prévoyez-vous, avant d'atteindre le point mort, donc dans les 4 années à venir, une augmentation de capital?
JS : Nous avons levé 50 millions d'euros lors de notre introduction en bourse. Nous avons 44 millions de trésorerie pour continuer de nous développer. Par conséquent nous n'envisageons pas du tout d'augmentation de capital dans les années à venir.
JDH : je vous remercie de cette interview
