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JDH a rencontré le nouveau DAF de Drone Volt et le PDG pour une interview

Article du 17/02/2018
Alors que la société Drone Volt poursuit sa mue, et a embauché un Directeur administratif et financier, Jean-David Haddad a interrogé pour une publi-interview ce dernier ainsi qu'Olivier Gualdoni, le PDG, bien connu désormais de nos lecteurs.

JDH : Bonjour messieurs, voilà donc un nouveau venu dans l'équipe de direction de votre entreprise! Pouvez-vous nous en dire plus sur cette embauche?

Olivier Gualdoni (OG) : Il y a 2 ans, il n'y avait personne en interne au service financier. Il y a eu un responsable financier recruté en avril 2016 puis nous avons embauché un DAF groupe au Q2 2017 pour structurer le reporting et les processus de contrôle interne. Ce DAF est parti à la retraite et donc nous avons recruté à ce poste Patrick Gysen, qui va se présenter...

Patrick Gysen (PG) : Je suis issu du secteur aéronautique, donc l'univers de Drone Volt n'est pas une découverte pour moi. Je pense avoir une connaissance approfondie du développement en matière aéronautique.

JDH : De l'aéronautique aux drones...

OG : Oui, disons-le une fois pour toutes, aujourd'hui Drone Volt est un constructeur aéronautique. Notre code NAF est celui d'une société de construction aéronautique. Nous ne sommes plus un négociant de drones mais bel et bien un constructeur d'aéronefs; d'où notre volonté d'embaucher un DAF qui connaisse bien ces problématiques!

JDH : Je me tourne vers le nouveau DAF, donc... Qu'allez-vous apporter à Drone Volt?

PG : Dans mon expérience précédente, j'ai développé un savoir-faire dans le management d'une équipe financière installée dans différents pays : Allemagne, Pays-Bas, France, Kenya. J'ai su mettre en place du contrôle interne avec des indicateurs et un suivi de performance. Je suis en train de mettre en place tout cela chez Drone Volt afin d'accélérer le chemin vers la rentabilité. Afin que les autres personnes se consacrent à leurs tâches respectives. En tant que DAF je me consacrerai au bon fonctionnement et à la bonne maitrise des finances de la société pour que Mr Gualdoni, notre président, se consacre exclusivement au développement des activités du groupe.

JDH : Je vais à présent rapporter des questions traditionnelles chez les actionnaires individuels. En fait il y en a deux. Pensez-vous devenir rentables? Et le cycle des augmentations de capital est-il terminé?

PG : Comme toute société commerciale, notre but est bien entendu de gagner de l'argent, de faire du profit, d'être rentables et donc de créer de la valeur pour nos actionnaires!

OG : Je complète ce que dit Patrick. Sachez que les choses vont dans le bon sens. Nous n'avons jamais eu autant de demande de projets de drones de la part de grandes entreprises françaises et d'administrations! Nous sommes sur des cycles commerciaux longs, il faut bien comprendre cela.
Oui, nous allons être profitables!
C'est juste une question de temps.
Je fais tout pour que Drone Volt tende vers l'équilibre opérationnel sur les derniers mois de 2018.

JDH : Et au sujet des augmentations de capital?

OG : Début 2016 nous avons décidé de devenir un constructeur d'aéronefs. Nous avons eu besoin de lever des fonds pour construire ce nouveau business model qui a vocation à être bien plus rentable que l'ancien, basé sur la distribution à faibles marges brutes. En deux ans nous sommes passés d'un statut de boutique à un statut de constructeur aéronautique! Tout cela a demandé de l'argent! Mais nous y sommes... Vous rendez-vous compte que nous allons vendre des drones à l'administration américaine? Tout cela ne tombe pas du ciel et ne se fait pas avec trois francs et six sous comme on dit!

JDH : Effectivement! Le marché du drone aujourd'hui reste-t-il en expansion?

OG : Le marché du drone en général? Y compris des drones de loisir? Je ne sais pas car ce n'est absolument pas notre métier! En revanche le marché du drone civil professionnel, NOTRE marché, que je décris dans mon livre "Les drones vont-ils changer nos vies?", réalisera 23% de croissance annuelle sur les années à venir selon le cabinet Gartner. Le chiffre qui circule, c'est un marché de 10 milliards de dollars en 2020 selon Teal Group et Frost&Sullivan. C'est un marché en devenir, pas encore un marché mature.

JDH : Enfin, pouvez-vous nous parler de votre très belle place dans le classement des entreprises françaises de croissance réalisé par Les Echos?

OG : Nous en sommes très fiers. Nous sommes classés 89ème entreprise française ayant réalisé le plus de croissance sur les 3 dernières années. Combien y-a-t-il d'entreprises en France déjà?

JDH : Dans les 3,5 millions...

OG : Eh bien cette 89e place a de quoi nous motiver pour aller à présent vers la rentabilité!

JDH : Merci à tous les deux!
Nos portefeuilles
Performances actualisées le 01/12/2022
Croissance : 754%
Depuis sa création en 2001
Rendement : 247%
Depuis sa création en 2012
Déposées à la Bibliothèque Nationale de France
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