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Clarins : La famille tient à son pouvoir

Article du 28/11/2007

Mnemo : CLR


Clarins, l’un des rares groupes familiaux dans les cosmétiques, au centre de rumeurs de rachat, a répété que la famille Courtin-Clarins actionnaire majoritaire du groupe (avec 65 %) n’avait aucune intention de lâcher les rênes mais qu’elle était prête à pactiser avec des concurrents pour grossir.
Clarins entend ainsi couper court aux rumeurs sur son rachat par L’Oréal, ou dernière en date, par le groupe de luxe et de distribution PPR, qui agitent les marchés.
Société familiale créée en 1954, Clarins est spécialisée dans le haut de gamme avec ses marques Clarins, Thierry Mugler, Azzaro et Stella Cadente. Avec un chiffre d’affaires de 967,2 millions d’euros l’année dernière, elle fait figure de petit poucet face à des géants comme LVMH, L’Oréal, PPR ou Procter et Gamble.
Mais un acquéreur éventuel devrait tout de même débourser entre 3 et 3,4 milliards d’euros pour se l’offrir, selon les analystes du Crédit Mutuel.
Le groupe familial n’écarte pas en revanche la possibilité de s’allier avec un concurrent pour grossir. Une stratégie qui cadre avec un des schémas évoqués par la presse qui consisterait en l’apport par PPR de sa marque Yves Saint Laurent Beauté à Clarins, en échange d’une participation au sein du groupe. PPR et Clarins se refusaient à tout commentaire sur ce sujet.
Selon les analystes de Natixis, ce rapprochement « semble plus crédible qu’une acquisition totale par PPR » et « aurait du sens » en alliant les atouts de Clarins dans les soins de la peau et ceux d’YSL dans les parfums, secteur dans lequel la société familiale est en difficulté et souhaite se renforcer.
L’opération apporterait également « une solution aux problèmes de taille critique » des groupes et entraînerait des synergies de 35 millions d’euros même si elle ne permettrait pas de résoudre les difficultés de Clarins aux Etats-Unis, d’après eux.
Une prise de participation de PPR à hauteur de 30 % du capital diluerait toutefois beaucoup la part de la famille fondatrice, qui ne conserverait le contrôle que grâce aux droits de vote, notent les analystes. Les Courtin-Clarins ne semblent pas opposés à une entrée dans le capital d’investisseurs qui les épauleraient, à condition qu’ils restent minoritaires. « Nous resterons maîtres chez nous », il ne s’agirait pas de laisser entrer « un loup dans la bergerie », expliquait le président du directoire Christian Courtin-Clarins le 22 novembre au Figaro.

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