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Second Life : Séance de recrutement pas si virtuelle que cela

Article du 22/06/2007

C’est le jeu à la mode. Un monde virtuel recrée de toutes pièces et aux ressemblances avec notre quotidien frappantes.
De nombreuses entreprises internationales se sont déjà installées dans ce monde immatériel. En 2010, on estime que 80 % des 500 plus grandes entreprises mondiales auront une présence virtuelle.
Elles y ont trouvé un formidable créneau publicitaire même s’il semble difficile pour elles de transformer ce buzz en en vrai canal de distribution.
En revanche, elles ont compris l’avantage à s’installer dans cet univers pixellisé en terme de recrutement.
Car Second Life, c’est un moyen de se faire connaître en tant que salarié mais aussi en tant qu’employeur. Ainsi, IBM a ouvert un bureau de recrutement, Vedior France y a placé cinq recruteurs afin de repérer les profils intéressants et de transmettre les CV à leurs clients. La société de conseils Accenture entend mener prochainement une campagne de recrutement, du « speed recruiting » dans Second Life. En juin, Areva, Alstom, L’Oréal, Cap Gemini et Unilog vont y tenir salon et faire passer des entretiens aux recrues potentielles. Chacun de ces groupes a déboursé environ 23 000 euros pour participer à ce salon virtuel.
Et comme le manque d’information nuit parfois à certaines professions en quête de main d’œuvre, la Fédération de la Plasturgie n’a pas hésité à donner naissance à son avatar, Plastine Edman, pour faire découvrir les métiers liés à la fabrication des produits en plastique.
Et comme si Second Life n’était pas assez réaliste par certains aspects, on y retrouve même des administrations internationales. Après les partis politiques - la campagne présidentielle française a vu naître « l’île UMP », transformée depuis en « île Sarkozy »et le comité de campagne virtuel « Désirs d’avenir » - et le gouvernement des îles Maldives, la Suède vient d’ouvrir une ambassade pour promouvoir la culture du pays. A partir du 1er juin, l’établissement numérique ouvrira en permanence et sera géré par l’Institut suédois, une administration qui dépend du ministère des Affaires étrangères. Les avatars de Second Life ne pourront pas obtenir de visa mais y trouveront des conseils sur les démarches administratives pour venir en Suède.
Coût de l’opération : 1 200 euros de foncier pour un coût total d’au moins 40 000 euros tout de même.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet
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