Région enclavée au niveau du rail, l’Auvergne pourrait accueillir une liaison TGV. Dominique Bussereau et Brice Hortefeux ont annoncé, le 30 octobre dernier, le lancement d’une étude sur le tracé d’une ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) reliant Paris à Lyon via Clermont-Ferrand.
Objectif : mettre Paris à deux heures de Clermont-Ferrand contre trois heures trente actuellement et Clermont-Ferrand à environ une heure et demie de Lyon. Il a aussi pour but de désengorger la liaison TGV actuelle Paris-Lyon, au bord de la saturation.
Lors du Grenelle de l’environnement, les autorités ont évoqué la construction de 2 000 kilomètres de lignes à grande vitesse à l’horizon 2020 puis 2 500 km à plus long terme. Deux lignes sont actuellement en construction : Perpignan-Figueras et Rhin-Rhône. Plusieurs autres sont en projet, à des degrés d’avancement divers : Tours-Bordeaux ; Bretagne-Pays de Loire ; Lyon-Turin ; Provence Alpes-Côte d'Azur ; le deuxième tronçon de la LGV Est.
L’étude de ce nouveau tracé, confiée à Réseau Ferré de France, sera rendue au printemps prochain. Si le Gouvernement donne son feu vert, il faudra compter dix à quinze ans pour sa réalisation, a estimé Dominique Bussereau. La construction de la future ligne Paris-Clermont est envisagée après 2020.