La candidate socialiste leur avait rendu visite le 2 avril dernier sur le site de production. Les salariés de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois devraient reprendre le travail sans pour autant qu’aucune augmentation salariale, leur objectif (300 euros de hausse de salaire et un salaire minimum d’embauche de 1 525 euros nets) pendant six semaines de conflit, ne soit validée par le protocole d’accord. La direction avait toujours affirmé qu’elle ne renégocierait pas les salaires après l’accord salarial annuel signé le 28 février et qui prévoyait une hausse générale de 1,6 %.
En contrepartie, le protocole prévoit une baisse de 50 % du coût des transports privés par cars acheminant sur le site les salariés et la réduction à deux euros du prix du plat servi à la cantine de l’usine. Il oblige à limiter le nombre de samedi travaillés à onze jours dans l’année.
Il entérine enfin le versement d’une prime exceptionnelle « de cohésion sociale », selon la direction, de « fin de grève » selon la CGT, de 125 euros pour tous les salariés, grévistes ou non.
Les 400 ouvriers en grève avaient également reçu le soutien de plusieurs autres candidats : Olivier Besancenot (LCR), Arlette Laguiller (LO) et l’altermondialiste José Bové.