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Economie : Eric Woerth table sur une croissance de 2,25%

Article du 17/07/2007
Comment la France va-t-elle pouvoir réduire son endettement sous 60% du PIB et équilibrer ses finances publiques avant 2012 ? En misant sur une croissance de 2,25%, a indiqué aujourd’hui le ministre du Budget Eric Woerth sur LCI.
« J'ai dit que nous allions essayer de caler les dépenses publiques sur une croissance de 2,25% », a déclaré le ministre. Il a ajouté qu'au-delà de 2,25%, sachant que le gouvernement prévoit de « réduire la dépense publique à peu près de moitié par rapport au rythme de croissance de la dépense publique aujourd'hui », la France serait « au rendez-vous de l'équilibre et du désendettement plus vite, donc avant 2012 ».
« Si c'est 3%, c'est d'autant plus facile, mais 2,50% ça facilite aussi les choses », a-t-il insisté.
La France a du mal à tenir ses engagements européens et Nicolas Sarkozy a repoussé le double objectif d'une dette inférieure à 60% du PIB et d'un équilibre des finances publiques à 2012 au lieu de 2010 lors de l’Eurogroupe le 9 juillet dernier. Ce qui n’a pas manqué de déclanché la colère de ses partenaires européens.
Le chef de l’Etat français veut mettre la priorité sur un programme de relance de la demande, axé sur un ensemble de réformes fiscales, dit « paquet fiscal », dont le coût est estimé par le gouvernement à 13 milliards de dollars par an en rythme de croisière.
Le gouvernement table sur une croissance de 2,25 à 2,5% en 2007, et de 2,5% en 2008. L'Insee prévoit une croissance de seulement 2,1% pour 2007, et l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) anticipe 2,2% en 2007 et 2008.

Des privatisations à l’étude

Interrogé sur LCI sur la possibilité d'instaurer un impôt minimal, Eric Woerth a déclaré que c'était « une piste qui (devait) être regardée comme d'autres », et que le gouvernement allait notamment se pencher sur « le problème des niches fiscales ».
Par ailleurs, il a admis que des privatisations étaient à l'étude: « il y a dans le budget de l'Etat un volant d'à peu près de 8 milliards d'euros de privatisations en 2007, en 2008 nous verrons ». « L'Etat est à la fois endetté, de l'autre côté, il a un patrimoine dans lequel il y a de l'immobilier et aussi des participations financières. Il faut jouer sur les deux tableaux pour désendetter plus vite l'Etat », a-t-il expliqué. Il a refusé de dire si une cession de participation dans EDF était à l'étude: « EDF vaut cher mais d'autres pistes peuvent être explorées », a-t-il éludé.

Francebourse.com - Manuelle Tilly, avec AFP
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