Avec le Sandero, nouvelle berline économique qui est présentée au salon automobile de Francfort avant sa commercialisation fin 2007, le constructeur automobile français sort un véhicule entièrement conçu dans un pays émergent, le Brésil.
La Sandero, bi-corps compact de quatre portes qui peut accueillir cinq personnes, sera vendue au Brésil et en Argentine à partir du mois de décembre. Elle se distingue de ses concurrentes comme la Fox de Volkswagen ou la Punto de Fiat par ses dimensions généreuses (4,02 mètres de long sur 1,75 mètre de large) et son coffre à bagages d’une contenance de 320 litres. Robuste et de design moderne, elle est conçue pour rouler sur des routes en mauvais état.
Pas d’indication de prix ou de prévision de ventes pour le moment. Il s’agit de « développer la même logique d’accessibilité, notamment en termes de prix, que pour la Logan », lancée au Brésil en juillet dernier, explique Jérôme Stoll, président de Renault do Brasil à Sao Paulo.
La berline sera le quatrième modèle lancé par Renault au Brésil après la Megane Sedan, la Megane Grand Tour et la Logan, pour conquérir un marché brésilien en pleine expansion. « Deux autres modèles seront lancés d’ici 2009 », a confirmé Jérôme Stoll.
Renault a décidé l’an dernier d’investir 360 millions de dollars au Brésil pour le lancement de nouveaux modèles et la modernisation de ses chaînes de montage dans le cadre de son plan mondial Contrat 2009.
Ces efforts commencent à porter leurs fruits : de janvier à août, la progression des ventes de Renault a été supérieure de 8 points à celle du marché automobile brésilien. Les ventes de Logan dépassent déjà l’objectif de 1 500 unités par mois. Le groupe français espère vendre dans le pays plus de 73 000 voitures en 2007, après 51 682 l’an dernier et veut doubler en 2009 ses immatriculations par rapport à 2006, à 106 000 unités.
Le constructeur, qui exporte aussi vers les pays du Mercosur, compte produire 120 000 véhicules en 2007, un chiffre qui passerait à 223 000 voitures d’ici deux ans, avec un taux d’utilisation des capacités qui atteindrait 90 % en 2009.
