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Dossier Vin : Les vendanges, un temps fort de l’économie viticole

Article du 14/09/2007
Chaque année, les vendanges mobilisent tout le monde professionnel de la viticulture. Mais aussi nombre de saisonniers agricoles. Etudiants, chômeurs, travailleurs agricoles immigrés, nombreuses sont les personnes à venir offrir leurs services pendant cette période de fin d’été. Plusieurs dizaines des milliers de postes sont à pourvoir pour quelques jours ou quelques semaines dans les plus grands vignobles français.
La législation s’est durcie pour régulariser les conditions de travail des saisonniers, notamment suite à la grève de 2005 qui avait mis au grand jour les conditions de travail indignes de 240 travailleurs saisonniers marocains, sous contrat OMI (Office des Migrations Internationales) dans une exploitation fruitière.
Afin de régulariser ces emplois, qui étaient souvent non déclarés avant, le gouvernement oblige désormais à vérifier les papiers d’identité et autres cartes de séjour avant de recruter.
Il existe également des « contrat vendange » qui précise tous les termes aux employeurs comme aux employés, un point qui faisait parfois défaut auparavant. Durée maximale du contrat : un mois.
L’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) a également signé une convention avec l’agriculture et soutient activement la profession dans sa recherche de saisonniers. Elle forme même les travailleurs, notamment à la taille ou au palissonnage.
Sur son site, on peut même lire un article faisant la promotion de ce type d’emploi : « ce travail est accessible au plus grand nombre. Seul impératif : ne pas souffrir du dos et aimer travailler à l’extérieur ».
Toutefois, la mentalité et le métier ont changé. Fini, le temps des vendanges festives où les équipes partageaient le gîte et le couvert fournis par l’employeur, après une journée au milieu des vignes.
Les salariés saisonniers, le plus souvent employés au SMIC horaire côtoient des permanents qui ont longtemps subi les contrecoups de ce marché du travail tendu. La rémunération journalière, pour 8 heures de travail, s’établit par exemple en Saône-et-Loire à près de 50 euros nets pour un coupeur, et à plus de 60 euros pour un porteur, selon des chiffres 2004 de l’ANPE. Reste encore l’avantage de pouvoir dormir sur place, chez le vigneron ou bien souvent dans sa propriété, avec sa tente.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet
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