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Fruits et légumes : trop chers

Article du 25/09/2007
Fruits et poissons sont certes bons pour la santé mais un quart des Français les boudent. Pas qu’ils n’aiment pas ces aliments mais ils jugent leurs prix exorbitants, selon une étude du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc), rendue publique mardi.
25,6% des Français n'achètent pas de fruits à cause de leurs prix élevés, 22,4% ont le même réflexe pour les légumes et 27,6% pour les coquillages et poissons, indique le Credoc, qui a interrogé par téléphone 1.013 individus de plus de 18 ans, entre fin mai et début juillet.
Pour 71% des consommateurs, les prix des fruits et légumes ont augmenté depuis un an.
Lorsqu'ils font leurs courses, les Français regardent « systématiquement » (72,7%) les prix des fruits et légumes, alors qu'ils sont seulement 48,3% à observer ceux de l'épicerie sucrée ou 54,7% ceux des surgelés.
En 2005, ils étaient moins nombreux à s'inquiéter des prix des fruits et légumes (68,5%) au moment de leurs courses.
Les dépenses liées aux fruits, légumes et poissons reculent depuis quelques années. Entre 1999 et 2003, les Français ont consommé 16% de mois de fruits, 15% de moins de légumes et 11% de moins de poissons, indique le Credoc.
Pourtant, les Français reconnaissent les qualités des fruits, légumes et poissons pour la santé. Ainsi, plus de 40% d'entre eux disent qu'il est important d'en manger « souvent » et les « aiment ».
Le Credoc assure toutefois qu'il y a un décalage entre le prix « perçu » et le prix « réel », en partie à cause du passage à l'euro. Se basant sur les chiffres de l'Insee, le Credoc indique ainsi que les prix ont en réalité augmenté de 1% en 2007, alors que les consommateurs estiment qu'ils ont progressé de 2,5%.
Entre mai 2006 et mai 2007, les inflations les plus fortes sont en réalité intervenues dans les services du logement (enlèvement d'ordures ménagères, +7,1%), la bijouterie (+7%), le transport aérien (+5,8%) et la réparation de véhicules personnels (+5%), selon le Credoc.
Le Credoc rappelle parallèlement que le pouvoir d'achat s'effrite depuis 2002, contrairement aux estimations de l'Insee. Il a augmenté de 0,7% en 2005 et de 1,4% en 2006, selon le Credoc alors que l'Insee annonce +1,7% pour 2005 et +2,3% pour 2006.

Francebourse.com, avec AFP

L’étude a été réalisée par téléphone auprès de 1 013 individus de plus de 18 ans, entre fin mai et début juillet.
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