La Bourse de Paris progressait ce matin sur sa lancée de vendredi, le CAC 40 gagnant à 9h35 0,74 % et revenant au-dessus de la barre des 5 000 points, tiré par la quasi-totalité des valeurs qui le composent à l'exception de la Société Générale. Vendredi déjà, l’indice parisien avait joué aux montagnes russes et franchi à deux reprises le seuil des 5 000 points, pour la première fois depuis son « lundi noir » du 21 janvier.
Société Générale (- 2,89 % à 85,30 euros) ferme la marche des valeurs vedettes, après une semaine d’intenses rumeurs de rachat qui ont fait grimper le titre de 18,86 % et alors que La Tribune affirme que la banque pourrait lancer son augmentation de capital avant la fin de la semaine.
Par ailleurs, le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, a indiqué qu’il jugeait une solution amicale « préférable à un raid hostile » à propos du souhait de BNP Paribas (+ 0,18 % à 65,40 euros) de racheter sa rivale, fragilisée par l’affaire du trader soupçonné de falsifications qui ont coûté près de cinq milliards d’euros à son établissement.
Dexia, Crédit Agricole et Natixis réagissent de façon contrastée aux espoirs de renflouement du rehausseur de crédit américain Ambac, par un consortium formé, selon le Wall Street Journal, de plusieurs grandes banques internationales.
ArcelorMittal a acquis la participation restante de 50 % dans deux aciéries au Costa Rica, dont il détenait déjà 50 % via sa filiale brésilienne.
Total progresse après la signature avec le gouvernement vénézuélien d’un contrat permettant d’élargir le champ d’activité du groupe pétrolier français dans la région de l’Orénoque.
Eiffage est recherché après sa désignation par la communauté urbaine de Lille comme « attributaire pressenti » pour la construction et l’exploitation du grand stade de l’agglomération lilloise. Le projet d’Eiffage a été préféré à ceux présentés par Norpac-Bouygues et Vinci.
