45 % des Français considèrent ne pas dormir assez. C’est le bilan que tire une étude de l’INPES (Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé), la première du genre entièrement consacrée au sommeil réalisée par les pouvoirs publics.
Cible de l’enquête : les jeunes adultes (25 à 45 ans) actifs qui bien souvent accumulent une dette de sommeil. 45 % des personnes interrogées considèrent ne pas dormir assez. Les raisons : le travail (52,5 %), les facteurs psychologiques comme le stress ou l’anxiété (40 %), les enfants (27 %), les loisirs (21 %) et le temps de transport (17 %).
L’étude atteste ainsi que la télévision est très présente au moment du coucher : elle est allumée au moment de l’endormissement dans 14 % des cas. Plus de la moitié des personnes (56 %) pense même qu’elle les aide à trouver le sommeil. 74 % ont l’habitude de la regarder le soir avant de dormir et, parmi eux, 24 % la regardent au lit.
12 % des sondés déclarent souffrir d’insomnie et 17 % accumuler une dette chronique de sommeil. Ces derniers dorment en effet 5h48 contre 7 heures en moyenne et un besoin de six à dix heures de sommeil par nuit pour un adulte.
Or, le manque de sommeil peut avoir de vraies répercussions sur la santé des individus : impacts sur les mécanismes d’apprentissage et de mémorisation, sur la régulation de l’humeur et du stress mais aussi de la glycémie..., souligne l’INPES, voire dépression, prise de poids, hypertension artérielle.