Après son demi-échec en juin de monter sa participation dans Volkswagen mais pas au-delà de 31 %, le constructeur allemand fait la leçon à VW.
Le patron du groupe automobile Porsche, Wendelin Wiedeking, a invité le constructeur à être prêt à se remettre en question pour rester compétitif. « Quand une entreprise n’est plus compétitive, cela a aussi des conséquences pour les employés », a-t-il fait valoir.
Une leçon de morale adressée alors que Porsche pourrait songer à augmenter sa part dans Volkswagen. Le constructeur de voitures de sport attend pour se faire une décision de la Cour européenne de justice (CEJ) concernant la « loi Volkswagen », qui empêche actuellement tout actionnaire de détenir plus de 20 % des droits de vote du premier constructeur automobile européen.
Ce dispositif, qui a longtemps permis de bloquer le capital de VW au profit de son actionnaire historique, l’Etat régional de Basse-Saxe, a été dénoncé par Bruxelles. De facto, le constructeur de voitures de sport Porsche possède « 31 % des actions, mais seulement 20 % des droits de vote : c’est très clairement une discrimination », a dénoncé son patron.
Selon la presse allemande, Porsche pourrait s’assurer le contrôle de VW à la fin de cette année ou début 2008, période à laquelle la décision de la CEJ est attendue.
