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Bourse de Paris : Ouverture du CAC 40 sur fond de pétrole à 100 dollars

Article du 04/01/2008

Mnemo : PXI


Le marché parisien a ouvert ce matin en très légère baisse, l’indice CAC 40 perdant 0,04 % à 5 543,69 points.
Hier, la Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,08 % à 5 546,08 points. Aux Etats-Unis, Wall Street a clôturé sur une note contrastée, à peine rassurée par les signes d’une croissance modeste du marché du travail, le Dow Jones gagnant 0,10 % à 13 056,72 points mais le Nasdaq, à forte composante technologique, cédant 0,27 % à 2 602,68 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi S&P 500 est lui resté stable à 1 447,16 points.
Pour la première séance de son année, écourtée, la Bourse de Tokyo a elle connu une journée noire vendredi, avec une chute de 4,03 % à 14 691,41 points, du fait d’inquiétudes sur l’économie américaine, de la flambée des cours du pétrole et de la hausse du yen, selon les opérateurs.

La journée sera marquée par d’importantes statistiques. Aux Etats-Unis, on attend les chiffres officiels du marché de l’emploi et le taux de chômage. L’indice ISM (directeurs d’achat) de l’activité dans les services sera ensuite publié. Mercredi, un indice ISM dans l’industrie inférieur à 50, synonyme de recul de l’activité, avait fait baisser les Bourses mondiales. Enfin le vice-président de la Fed, Donald Kohn, doit prononcer un discours sur la politique macroéconomique.
Dans la zone euro, l’indice PMI (directeurs d’achat) dans les services en décembre doit bientôt être rendu public et une première estimation de l’inflation en décembre le sera dans la matinée.

Mais aujourd’hui, les opérateurs continueront surtout à suivre l’évolution des marchés du pétrole et des changes.
Du côté des devises en effet, l’euro était en baisse ce matin face au dollar dans les échanges asiatiques mais la monnaie américaine restait sous pression. Un euro valait 1,4723 dollar vers 07h00 GMT, contre 1,4746 dollar hier soir vers 22h00 GMT.
Du côté du pétrole, les cours du brut ont dépassé hier la barre symbolique des 100 dollars à New York avant de se replier pour terminer à 99,18 dollars. Le baril a atteint un plus haut à 100,09 dollars, un regain de spéculation amplifiant les effets du dollar faible, des tensions géopolitiques, de prévisions météorologiques d’un hiver froid aux Etats-Unis et d’une septième baisse consécutive des réserves américaines.
Apparu pour la première fois sur les écrans des courtiers mercredi, le chiffre de 100 dollars a donc été dépassé hier : le baril est monté jusqu’à 100,09 dollars à New York, avant de se replier à la clôture à 99,18 dollars.
A Londres, le cours du Brent de la mer du Nord pour livraison en février a franchi lui aussi un nouveau sommet à 98,50 dollars. Il a fini à 97,60 dollars.
Parmi les raisons de cette flambée de l’or noir, la glissade du dollar participe presque mécaniquement à la hausse des prix : la faiblesse du billet vert pousse les producteurs à vendre plus cher le pétrole pour préserver leurs revenus. Et les investisseurs munis d’autres devises, voyant leur pouvoir d’achat augmenter, sont incités à acheter plus de produits vendus en dollars, comme l’or ou le pétrole.
D’ailleurs, il faut noter que le niveau historique de 100 dollars a été atteint avec la pichenette d’un courtier indépendant, qui rêvait de faire passer son nom à la postérité, relevaient hier les analystes du courtier Sucden, en commentant le record atteint la veille. Richard Arens, un « local » dans le jargon financier (il travaille pour son propre cabinet, ABS), a en effet offert mercredi la somme de 100 000 dollars pour un lot de 1 000 barils, le volume minimum qu’on puisse acheter sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Il l’a ensuite immédiatement revendu à perte à un autre courtier indépendant, déboursant dans l’affaire 600 dollars.
L’opération a pris d’autant plus de relief qu’elle a pris au dépourvu marchés et analystes et que le Nymex a tardé à la valider.
Enfin, l’engouement pour les matières premières a aussi largement participé à l’envolée des cours de l’or. L’once d’or a pulvérisé un record historique vieux de 28 ans mercredi et s’est hissée hier jusqu’à 868,89 dollars.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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