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Le déficit public français plus important que prévu

Article du 27/03/2008
2,7% du PIB. Le déficit public de la France, qui sera annoncé demain par l’Insee, a subi une « sévère correction », selon l’édition du jour des Echos. Le chef de l’Etat s’était montré optimiste en s’engageant en juillet dernier, devant les ministres des Finances de la zone euro, à un déficit public de 2,4% du PIB. Mais la réalité est autre et Nicolas Sarkozy va maintenant devoir faire face à la pression de Bruxelles et de ses partenaires européens alors que la France s’apprête à prendre la présidence de l’UE au second semestre 2008.
La Commission européenne n’a jamais cru au chiffre avancé par le président français et tablait sur un déficit 2,6% en 2007 et 2008. Bruxelles craint maintenant de « voir le déficit français approcher les 3 %, quand l'Allemagne, elle, est déjà à l'équilibre », explique Les Echos. Pas plus tard qu’en février, « Bruxelles a appelé Paris à accélérer le rythme de ses réformes ».
Les 2,7% de déficit sont en partie dus au dérapage des dépenses des collectivités locales qui devaient contribuer pour 0,1 point au déficit global et dont la contribution est, au final, deux fois plus importante, note le quotidien économique.
Dès mardi, le Premier ministre François Fillon avait prévenu que les déficits publics seraient légèrement plus importants que le chiffre prévu. Hier, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a confirmé ce « glissement » en indiquant que la France allait assister à une aggravation de son déficit public en 2008, « compte tenu de l'environnement international, du très net ralentissement de la croissance américaine et du ralentissement de ses grands partenaires ».

L'économie française se porte bien

Mais le gouvernement français s’est voulu rassurant en affirmant que l'économie française se portait bien. La France est même « un des pays européens qui résistent le mieux » à la crise internationale, a affirmé mercredi le ministre du Budget Eric Woerth.
La ministre de l’Economie Christine Lagarde a affirmé que ni la crise financière ni le résultat des municipales ne vont « changer le cap » de la politique économique, parlant même d'une « accélération des réformes ». La loi de modernisation de l'économie sera présentée au Conseil des ministres du 30 avril.
Christine Lagarde a indiqué que la France tablait désormais sur une croissance comprise entre 1,7% et 2% pour 2008 et insisté sur la baisse du chômage, ramené à son plus bas niveau depuis 1983 (7,5%), les créations d'emplois et d'entreprises.
La France s'est fixée pour objectif de revenir à l'équilibre des comptes en 2012, mais la hausse constatée en 2007 est en train de la faire dévier se cette trajectoire, estime Les Echos.

Francebourse.com, avec AFP
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