France Bourse
Abonnez-vous

Bourse de Paris : Le CAC était attendu en baisse à l’ouverture

Article du 20/05/2008

Mnemo : PXI


La Bourse de Paris a ouvert en baisse, l’indice CAC 40 perdant 0,99 % à 5 091,45 points, repassant sous la barre des 5 100 points qu’il a franchie hier en clôture à 5 142,10 points (+ 1,26 %).
Hier, l’indice parisien a enregistré sa sixième séance consécutive de hausse, une séquence qui n'avait plus été observée depuis début avril 2007. Au terme de ces six séances de hausse, le CAC 40 a retrouvé son niveau de mi-janvier mais accuse encore une baisse de 8,4 % depuis le début de l’année.

La Bourse de New York a terminé sans direction, freinée par le secteur technologique, en dépit d’un indicateur d’activité économique rassurant.
Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a progressé de 0,32 % à 13 028,16 points mais l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, a reculé de 0,50 % à 2 516,09 points, selon les chiffres définitifs de clôture.
L’indice Standard and Poor’s 500, plus large et donc plus représentatif, a lui stagné, grignotant 0,09 % à 1 426,63 points.
Hier, Wall Street a tout de même profité de la publication de l’indice composite des indicateurs économiques, censé préfigurer l’évolution de la conjoncture américaine dans les six prochains mois, qui a progressé de 0,1 % en avril. « Cela suggère que l’économie est faible, mais n’est pas en récession, ce qui aide beaucoup le marché », a commenté Peter Cardillo, analyste d’Avalon Partners. Les courtiers ont averti toutefois qu’il faudra encore quelques mois pour confirmer que le pire de la crise de l’économie américaine est passé.

Le marché suivra la publication aux Etats-Unis de l’indice des prix à la production pour avril, qui renseignera sur l’évolution de l’inflation alors que les prix à la consommation se sont légèrement assagis, également en avril.
La flambée du marché de l'or noir fait craindre aux investisseurs une accélération de l’inflation, qui ajouterait une ponction supplémentaire au portefeuille des consommateurs, en pleine période économique morose.
Côté européen, est attendu l’indice ZEW de mai qui compile les attentes des milieux financiers pour la conjoncture allemande. Il avait reculé en avril, contredisant les attentes des économistes qui tablaient sur une amélioration.
Mercredi ils guetteront les minutes de la réunion du Comité de politique monétaire de la Fed des 29 et 30 avril.
A noter que le comité de politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ) a décidé mardi, à l’unanimité des sept membres présents, de maintenir son taux directeur inchangé à 0,5 % pour le 15e mois consécutif.

Le pétrole est monté à 127,82 dollars le baril vendredi, un niveau inédit depuis le début de sa cotation en 1983. L’effritement du billet vert accroît le pouvoir d’achat des investisseurs hors zone dollar, qui se ruent alors sur les marchés des matières premières pour se protéger contre l’inflation.
Les cours du baril de pétrole partaient hier en direction des 128 dollars, après l’annonce de nouvelles perturbations sur les approvisionnements en brut, qui interviennent dans un contexte de spéculation continue.
Hier, le raffineur Holly Corporation a annoncé qu’une unité d’une de ses raffineries dans l’état du Nouveau Mexique avait été temporairement fermée pour des travaux. Cette fermeture devrait réduire sa production de 55 000 barils par jour. La production d’essence du groupe devrait baisser de 13 000 b/j à 18 000 b/j sur l’ensemble du mois de mai, a-t-il ajouté dans un communiqué.
Par ailleurs, les investisseurs anticipent une hausse de la consommation pendant l’été en Chine à cause des Jeux Olympiques et aux Etats-Unis où ont lieu d’habitude des grands déplacements.
Autre information, l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial d’or noir, a décidé de relever sa production. Face aux appels répétés de pays consommateurs, dont les Etats-Unis, lui demandant de pomper plus, l’Arabie saoudite a indiqué vendredi avoir augmenté sa production de brut de 300 000 barils/jour le 10 mai et qu’elle produirait en juin 9,45 millions de barils par jour.
Le baril de pétrole a clôturé à 127,05 dollars hier à New York. Ce matin, le baril de pétrole stagnait autour des 126 dollars.

L’euro était en hausse face au dollar ce matin dans les échanges asiatiques. Vers 06h00 GMT, un euro valait 1,5535 dollar contre 1,5509 dollar lundi à 21h00 GMT.
L’euro a trouvé un soutien dans les propos du président de la Banque Centrale Européenne, Jean-Claude Trichet, qui a redit hier à Londres son attachement à la mission de maintien des prix de l’institution qu’il dirige et a remis en garde contre les effets d’inflation de second tour, en référence à une transmission de la hausse des prix aux salaires.


Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
Sur le même sujet
Nos portefeuilles
Performances actualisées le 01/12/2022
Croissance : 754%
Depuis sa création en 2001
Rendement : 247%
Depuis sa création en 2012
Déposées à la Bibliothèque Nationale de France
Actuellement
Recommandation
Suivi de recommandation
Recommandation
Analyses technique
Analyses fondamentales