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Bourse de Paris : Le CAC ouvre en repli

Article du 03/06/2008

Mnemo : PXI



Le CAC 40 a ouvert en baisse de 0,43 % à 4 914,23 points.
Hier, la Bourse a clôturé en net recul, l’indice parisien tombant sous les 5 000 points et cédant 1,58 %. Après trois séances consécutives de hausse la semaine dernière, l’indice vedette a cédé 79,07 points à 4 935,21 points, dans un volume d’échanges de 4,6 milliards d’euros. Il a subi la chute des valeurs de la banque et du transport, l’activité industrielle meilleure que prévue aux Etats-Unis n’ayant pas réussi à retourner la tendance.

Londres a cédé 0,76 % hier, Francfort 1,24 % et l’Eurostoxx 50 0,83 %.

Après une dernière semaine de mai en nette progression, marquée par un retour à un peu d’optimisme sur le plan économique, le marché new-yorkais a commencé le mois de juin en renouant avec ses vieux démons : les craintes de difficultés encore plus grandes dans le secteur bancaire.
La Bourse de New York a fini en repli hier, de nouveau grippée par la crainte que la crise du « subprime » ne provoque des dégâts accrus dans le secteur bancaire. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a abandonné 1,06 % à 12 503,82 points et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, 1,23 % à 2 491,53 points, selon les chiffres définitifs de clôture.
L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a reculé de 1,05 % à 1 385,67 points.
A l’avertissement sur résultats émis par la petite banque britannique Bradford & Bingley se sont ajoutés les départs de grands patrons de banques américaines, avec l’éviction du PDG de Wachovia et du président du conseil d’administration de Washington Mutual, qui reste cependant PDG.
La banque Bradford & Bingley, très exposée au crédit immobilier, a lancé un avertissement sur résultats et indiqué que le fonds d’investissement américain TPG allait prendre 23 % de son capital, en plus d’une augmentation de capital dont le montant a été ramené à 258 millions de livres. Le titre a chuté de près de 25 % à Londres.
Mauvaise nouvelle supplémentaire, l’agence de notation Standard and Poor’s a abaissé d’un cran les notes des banques Lehman Brothers, Merrill Lynch et Morgan Stanley, dont les cours boursiers se sont effondrés dans la foulée.
S&P a jugé que les performances financières des banques d’affaires américaines « devraient être faibles à court et moyen terme » et que de nouvelles dépréciations d’actifs devraient continuer à peser sur leur rentabilité.
Le PDG de Bank of America, Kenneth Lewis, a cependant estimé que la montée des créances douteuses aux Etats-Unis devrait s’inverser avant la fin de l’année, défendant l’opportunité du rachat du spécialiste en difficulté des prêts hypothécaires Countrywide Financial.

Du côté macroéconomique, l’activité dans l’industrie américaine s’est légèrement améliorée. L’activité industrielle (ISM) est revenue à 49,6 contre 48,6 en avril mais « cet indicateur reste mauvais et n’a pas réussi à rassurer les investisseurs », a commenté un vendeur d’actions sur la place de Paris.
Les autres indicateurs américains n'ont pas rassuré le marché. Le moral des investisseurs reste en berne, tombant en mai à 15 contre 22 en mars et 95 un an plus tôt, soit son plus bas niveau depuis le début de la guerre en Irak. Les dépenses de construction ont de nouveau diminué de 0,4 % en avril par rapport à mars après un recul de 0,6 % le mois précédent.
En zone euro, l’indice des directeurs d’achats (PMI) dans le secteur manufacturier a baissé un peu moins que prévu en mai, pour s’établir à 50,6 points contre 50,7 points en avril.

Sur le front du pétrole, les ministres des Finances de la zone euro ont rejeté l’idée française de plafonner la TVA sur les carburants face à la hausse des prix mais veulent réfléchir à des actions concertées comme des aides sociales ou la taxation des groupes pétroliers.
Les cours du baril de brut reculaient ce matin dans les échanges électroniques cotés en Asie, en raison d’inquiétudes sur une possible baisse de la demande de pétrole, s’établissant autour de 127,30 dollars pour le « light sweet crude » et le Brent.

En zone euro, les investisseurs attendent la deuxième estimation de la croissance du premier trimestre et les prix à la production industrielle d’avril, avant la publication, aux Etats-Unis, des commandes aux entreprises d’avril.
Le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, s’exprimera sur les perspectives économiques, lors d’une conférence à Barcelone.

L’euro remontait face au yen et au dollar ce matin sur le marché des changes avant la publication de la deuxième estimation de la croissance dans la zone euro au premier trimestre.
A 06h00 GMT, un euro valait 1,5554 dollar, contre 1,5540 hier à 21h00 GMT.

Francebourse.com, avec AFP
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