Le Technocentre Renault, créé il y a dix ans pour réunir la recherche et développement des nouveaux véhicules du groupe automobile, a permis de réaliser de nombreuses économies, a indiqué hier son directeur Bernard Ollivier lors d’une cérémonie pour l’anniversaire de la structure.
Gains financiers. Le Technocentre aurait permis d’économiser environ 150 millions d’euros sur chaque modèle, selon le dirigeant. Cela représente « en gros 30 % de progrès sur nos coûts de conception de voitures », a résumé Bernard Ollivier. Le patron du Technocentre a souligné que « les coûts de conception pèsent très lourd dans le prix de revient d’une voiture ».
Gains de temps également. « Le Technocentre nous a fait gagner en gros plus de 12 mois dans les délais de conception d’une voiture », a-t-il ajouté. Une part importante du gain est due à l’utilisation des techniques numériques qui sont devenues « l’outil de travail principal des concepteurs » et qui permettent de « faire beaucoup moins de prototypes », a-t-il expliqué.
Le rapprochement entre la « conception » et le « mode de fabrication » d’un nouveau véhicule a aussi contribué à en raccourcir le développement.
Le directeur du Technocentre estime que la marge de gain supplémentaire est désormais plus limitée car « il y a un moment où il faut faire une voiture physique ». « On gagnera encore du temps, mais ça va se faire au mois, à la semaine », a-t-il estimé.
Pour faire de nouvelles économies, le constructeur automobile a créé, dans les zones où il se développe, des centres de design (Brésil, Roumanie, Inde par exemple) et d’ingénierie (Roumanie notamment), des plateformes pilotées par le Technocentre, qui reste « au coeur de la conception qui donne tous les gènes de toutes les voitures ».
