Le début de cette séance a été pourtant marqué par plusieurs mauvaises nouvelles dans le secteur financier.
UBS, la première banque suisse, a annoncé une nouvelle dépréciation d’environ 19 milliards de dollars et va terminer le premier trimestre 2008 en perte de 12 milliards de francs suisses, poussant le président Marcel Ospel à ne pas se présenter à sa réélection en avril.
La banque va lancer une nouvelle augmentation de capital de 15 milliards de francs suisses, après celle de 13 milliards approuvée courant février par les actionnaires.
Dans la foulée, la première banque allemande, Deutsche Bank, a prévenu que ses résultats du premier trimestre 2008 allaient être pénalisés par 2,5 milliards d’euros de dépréciations sur des produits financiers. La banque de Francfort avait jusqu’à présent été largement épargnée par la crise des marchés financiers.