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Economie : Les commentaires de François Fillon

Article du 28/05/2008

A l’issue de la Conférence nationale des finances publiques réunie à Paris, le Premier ministre a abordé plusieurs sujets au cœur de l’actualité économique tricolore.
François Fillon a d’abord réaffirmé sa prévision de croissance de 1,7 % à 2 % en 2008. Le budget 2008 a été construit sur une hypothèse de croissance de 2,25 %.
Le chef du gouvernement a également évoqué la question épineuse du déficit public, alors que Bruxelles a envoyé à Paris une « recommandation politique » lui demandant d’accélérer la réduction de son déficit public, qui s’approche de la limite autorisée de 3 %. La France s’est engagée à faire revenir ses finances publiques à l’équilibre au plus tard en 2012, plus tôt si la situation économique le permet. La « loi de programmation des finances publiques » qui sera présentée à l’automne « concrétisera notre engagement du retour à l’équilibre en 2012 », a déclaré François Fillon. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à ramener le déficit public (Etat, Sécurité sociale et collectivités locales) à 2,5 % du PIB en 2008 et 2 % en 2009.
Il était de 2,7 % PIB en 2007.
Autre question d’actualité alors que les Français renvoient leurs déclarations de revenus : les niches fiscales. Le Premier ministre entend limiter dans le temps toutes les « niches fiscales » et plafonner celles qui ne le sont pas encore. Le gouvernement va en outre proposer que le projet de loi de finances « soit un rendez-vous pour un débat d’ensemble sur le montant et l’évolution des dépenses fiscales », autre nom des « niches », a-t-il ajouté.
Dans un rapport remis récemment sur les « niches » non plafonnées, Bercy a recensé quelque 200 dispositifs dérogatoires au seul impôt sur le revenu, pour un coût total de quelque 39 milliards d’euros en 2008. Le nombre total de niches fiscales serait compris entre 350 et 500, selon les estimations. Déductions, exonérations, crédits d’impôt... ces centaines de dispositifs dérogatoires, aussi appelés « dépenses fiscales » en raison du manque à gagner qu’ils impliquent pour les finances publiques, représentent au total quelque 50 milliards d’euros chaque année.

Francebourse.com, avec AFP
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