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Birmanie : Le Conseil de sécurité de l’ONU « déplore » la récente répression militaire

Article du 12/10/2007

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté hier une déclaration non contraignante dans laquelle il « déplore » la récente répression en Birmanie et exhorte à la libération rapide des prisonniers politiques. La toute première version proposait de « condamner » la répression.
La déclaration, adoptée à l’unanimité, « déplore fermement l’utilisation de la violence contre des manifestants pacifiques en Birmanie » et appelle la junte et toutes les autres parties concernées à « oeuvrer ensemble pour un apaisement de la situation et une solution pacifique »
Le Conseil insiste sur la nécessité de « créer les conditions nécessaires pour engager un dialogue authentique avec Aung San Suu Kyi (la leader de l’opposition) et toutes les parties concernées ainsi que les groupes ethniques, en vue d’un processus complet de réconciliation nationale, avec le soutien direct des Nations Unies ».
Le texte adopté par les 15 membres du Conseil « insiste sur l’importance d’une libération rapide de tous les prisonniers politiques et des détenus encore en prison ». Il appelle le régime birman à « prendre toutes les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes politiques, économiques, humanitaires et des droits de l’Homme qui inquiètent la population et montrent que l’avenir de la Birmanie est entre les mains de son peuple ».
La déclaration demande également un prompt retour en Birmanie de l’envoyé spécial de l’ONU, Ibrahim Gambari, qui s’y est rendu en début de semaine dernière pour tenter d’apaiser la crise et qui se rendra la semaine prochaine en Asie.

Une déclaration bienvenue

Amnesty International a salué cette déclaration tout en regrettant que le Conseil n’ait pas adopté une ligne plus dure contre le régime birman et n’ait pas demandé la libération immédiate de Aung San Suu Kyi.
Toutefois, plusieurs organisations des droits de l’Homme s’inquiètent des conditions de détention en Birmanie et de la mort d’un opposant incarcéré, annoncée en milieu de semaine par l’Association d’assistance aux prisonniers politiques. La répression militaire des manifestations populaires pro-démocratie a fait 13 morts selon un bilan officiel, nettement plus selon des diplomates occidentaux, et s’est traduite par des milliers d’arrestations.
Parallèlement, Human Rights Watch (HRW) a appelé le Conseil de l’ONU à décréter un embargo sur les armes contre la Birmanie, estimant que les fournisseurs d’armes renforçaient le pouvoir de la junte militaire

Francebourse.com, avec AFP



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