Société Générale : Difficile premier semestre pour la BFI
Après la découverte de la fraude attribuée à Jérôme Kerviel dont l’impact négatif est estimé à 4,9 milliards d’euros et l’annonce de pertes totales liées aux « subprimes » de 2,6 milliards d’euros (en plus des dépréciations de 2 milliards d’euros au quatrième trimestre, après 230 millions au troisième trimestre), la Banque de financement et d’investissement (BFI) de la Société Générale ne s’attend pas à un semestre de plus réjouissants. « Le premier semestre de l’année 2008 devrait être une période de transition afin de tirer les enseignements des événements récents et renforcer les procédures de contrôle et le dispositif anti-fraude dans un environnement de marché qui restera vraisemblablement difficile », écrit la banque.
Les volumes sur les activités d’arbitrage vont être réduits jusqu’au troisième trimestre, précise la Société Générale.
L’objectif pour la BFI est une croissance annuelle moyenne des revenus entre 5 % et 10 % sur 2006-2010 pour un produit net bancaire de l’ordre de 9 milliards en 2010.
Pour la banque dans son ensemble, le bénéfice net estimé pour 2007 atteindra 947 millions compte tenu de ces différents évènements.