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Crise alimentaire : L’ONU tire la sonnette d’alarme

Article du 21/04/2008

Alors que s’ouvre la douzième Conférence de l’ONU sur le commerce et le développement (Cnuced), la « crise alimentaire » est dans tous les esprits.
Deux voix se sont faite, lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence, les auteurs d’un plaidoyer vigoureux pour résoudre cette crise.
Tout d’abord, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, qui craint des « crises en cascade ce qui déboucherait sur un problème multi-dimensionnel affectant la croissance économique, le progrès social et même la sécurité politique dans le monde », si la crise des prix alimentaires actuelle, qui a déjà donné lieu à des manifestations violentes dans plusieurs pays, n’est pas « gérée correctement et en urgence ». « Nous ne pouvons plus attendre. La communauté internationale doit entreprendre des actions urgentes pour éviter des conséquences politiques et sécuritaires plus graves. Les Nations Unies sont déterminées à prendre la tête de cette action pour coordonner une réponse globale », a-t-il déclaré.
« Les turbulences économiques et financières des derniers mois ont jeté un éclairage nouveau sur la signification des termes ‘mondialisation’ et ‘interdépendance’. La crise actuelle est révélatrice de la nécessité d’une surveillance et d’une intermédiation multilatérales dans les domaines du commerce et du financement, étant donné leur étroite imbrication. Autrement dit, la stabilité et la sécurité de la planète exigent une action à l’échelle mondiale », explique le site de la Cnuced pour présenter le rendez-vous d’Accra.
Dans un discours pugnace, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s’est quant à lui fait l’avocat des pays en développement, premières victimes de la crise actuelle. « L’économie internationale est confrontée à une crise causée par la gouvernance financière des économies les plus puissantes du monde. Les pays pauvres ne devraient payer la facture », a-t-il estimé. « La mondialisation, selon lui, ne peut se transformer en un moyen de transférer les pertes aux pays en développement, alors que ce sont justement eux qui ont le plus contribué à maintenir le niveau de croissance mondial ».
Lula a appelé les pays riches - notamment les Etats-Unis et ceux de l’Union Européenne - à supprimer les subventions agricoles à l’exportation, qualifiées de « drogue » et à leurs producteurs et à ouvrir leurs marchés.
Lula a également souhaité que les pays riches effectuent des transferts de technologie vers les pays pauvres pour aider ces derniers à développer une production agricole suffisante

Francebourse.com, avec AFP
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