Depuis que l'Etat a fait une offre de l'ordre du milliard pour reprendre les activités stratégiques liés à la Défense nationale (y compris les supercalculateurs liés au nucléaire), tout le monde revient sur le dossier! Et on entend à nouveau parler de Kretinsky... Et il y a toujours Layani, probablement honnête et sincère, mais qui n'a pas forcément les moyens de ses ambitions... Et il y un fonds américain, Bain, qui veut faire une offre... Et d'autres, et d'autres... Mais le plus important c'est que les créanciers se montrent prêts à négocier et à sauver Atos... Mais à quel prix? Le titre a-t-il touché un plancher, va-t-il remonter aussi vite qu'il a baissé? Cela dépendra des vendeurs à découvert, présents sur un tiers du capital, ce qui est énorme. Un rachat rapide serait de nature à faire remonter très vite le titre, à le faire doubler, voire tripler. Mais cela n'irait pas forcément dans l'intérêt des créanciers, qui ne sont pas les mêmes qui sont du même monde... C'est là que la bât blesse...
En résumé, rien n'est encore gagné mais rien n'est encore perdu, car aucune opération de dilution n'a été annoncée et même si elle est inéluctable, tout dépendra de son prix, donc de l'évolution prochaine du cours de bourse.