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Immobilier : le ralentissement de la hausse des prix varie d’une ville à l’autre

Article du 03/10/2007

Ce matin, selon les chiffres des Notaires de Paris-Ile-de-France, les prix des appartements anciens à Paris ont augmenté de 1,6 % au deuxième trimestre, contre + 2,2 % sur la même période de 2006.
Autre constat cet après-midi, suite aux données de la Fédération nationale de l’Immobilier (Fnaim) : la hausse des prix dans l’immobilier ralentit mais varie d’une ville à l’autre, l’emplacement géographique des biens immobiliers étant l’un des éléments essentiels pour en fixer sa valeur marchande.
En résumé, les prix les plus fous persistent dans Paris, où le mètre carré vaut en moyenne 5 970 euros. Dans le 7e arrondissement, le plus cher de la capitale, le prix moyen atteint 8 829 euros le m2 (+ 9,3 %).
A Marseille, les prix gagnent 0,8 % en septembre mais certains arrondissements comme le 4e et le 12e perdent plus de 2 %.
« Dans certaines villes comme Lyon, Nantes, Rennes ou Toulouse, généralement celles qui ont le plus augmenté ces dernières années, les acheteurs se font rares et les vendeurs doivent revoir leurs prix à la baisse », contrairement à Paris et Lille où les prix augmentent, « dopés par la demande », estime le site internet SeLoger.com.
L’indice BoursoPAP dans les huit premières agglomérations de France relève une très grande stabilité des prix : + 0,25 % pour les appartements et + 0,3 % pour les maisons. Il prévoit que « 2007 sera l’année de la stabilisation après huit années de hausse ininterrompue ».
Mais, la comparaison entre ces indices est rendue difficile par le fait qu’ils ne recouvrent ni les mêmes périmètres ni la même méthodologie, et qu’ils couvrent des périodes différentes allant du mois à l’année, en passant par le trimestre.
Comme le relevait un tout récent rapport du Sénat sur la mesure des prix de l’immobilier, il existe des « divergences notables » entre les indices dont « l’origine reste à préciser ». Le Sénat préconise à cet égard « un rapprochement des acteurs » qui relève pour l’heure de l’utopie.
Autre signe du ralentissement, le baromètre SeLoger.com relève que la durée moyenne de la mise en ligne des annonces « a augmenté de 14 % en septembre » par rapport à l’année précédente, aussi bien en Ile-de-France qu’en province.
Sur l’évolution des prix dans les mois à venir, tous les acteurs sont d’accord pour écarter « une baisse généralisée des prix », encore moins « un quelconque effondrement du marché ».

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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