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Bourse de Paris : Beaucoup de statistiques attendues

Article du 16/10/2007

Mnemo : PXI


La Bourse de Paris a ouvert en baisse : - 0,5 % à 5 778,30 points. L’indice parisien a terminé sur une baisse de 0,62 % à 5 807,44 points hier, affecté par Wall Street en fin de séance.

A New York, la Bourse a clôturé lundi en nette baisse, plombée à la fois par le groupe bancaire Citigroup et les valeurs des secteurs de la distribution et du transport. Le Dow Jones a abandonné 0,77 % à 13 984,80 points et le Nasdaq 0,91 % à 2 780,05 points. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a lâché 0,84 % à 1 548,71 points.
Wall Street est tombée dans le rouge en dépit des résultats moins mauvais que prévu de la première banque américaine Citigroup et de la création par les banques d’un fonds commun afin de palier l’absence de liquidités sur le marché du crédit. Citigroup a par ailleurs vu son bénéfice net chuter au troisième trimestre de 57 % à 2,38 milliards de dollars, affecté par la crise du « subprime ».

Le président de la banque centrale américaine Ben Bernanke a déclaré hier voir des signes d’amélioration sur les marchés financiers mais s’est montré prudent sur les perspectives de l’économie, en raison de l’aggravation attendue de la crise immobilière.
« Depuis la mi-août le fonctionnement des marchés financiers s’est quelque peu amélioré » et « c’est un développement positif pour les perspectives économiques à court terme car cela augmente les chances d’avoir une croissance modérée avec des prix stables », a-t-il affirmé dans un discours à New York.

Les investisseurs attendent la deuxième estimation de l’inflation dans la zone euro, tout comme l’Allemagne, qui attend le baromètre de l’institut Zew. Aux Etats-Unis, les chiffres de la production industrielle de septembre et des achats d’obligations américaines en août.

Les cours du pétrole brut ont dépassé pour la première fois 86 dollars le baril à New York. Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de « light sweet crude » pour livraison en novembre a pris 2,44 dollars pour terminer à 86,13 dollars, un record de clôture. Il est monté lors des échanges électroniques d’après-séance jusqu’à 86,71 dollars, nouveau record historique, effaçant largement sa précédente marque de référence, qui remontait au 20 septembre (84,10 dollars).
En parallèle, le pétrole Brent de la mer du Nord, moins léger et plus soufré, a aussi atteint des niveaux jamais observés, clôturant en hausse de 2,20 dollars à 82,75 dollars.
Après avoir été agité pendant plusieurs semaines par la menace d’ouragans dans la zone pétrolière du Golfe du Mexique, le marché a réagi cette fois-ci aux tensions croissantes à la frontière turco-irakienne. Le marché craint que la production ne soit affectée par la crise qui vise le Nord de l’Irak où se seraient réfugiés des rebelles séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). L’armée turque a procédé ce week-end à des bombardements dans cette zone après une attaque du PKK contre un poste militaire turc proche. Hier, les inquiétudes sont montées d’un cran, avec l’élaboration par le gouvernement turc d’une motion à présenter au Parlement, qui autoriserait une incursion militaire dans le Nord de l’Irak.
Le brut qui est extrait des champs de Kirkouk, dans le Nord de l’Irak, est exporté via un oléoduc qui traverse cette région avant de rejoindre le terminal turc de Ceyhan, sur la Méditerranée. Fréquemment attaqué, ce pipeline a très souvent été fermé ces dernières années. De nouvelles violences dans ce secteur ne seraient donc pas nécessairement dramatiques pour l’approvisionnement en brut, mais assombriraient encore la situation générale au Moyen-Orient.
Par ailleurs, la période est propice aux questions. A l’approche de l’hiver, les opérateurs s’inquiètent de tout signe mettant en évidence la précarité de l’offre de brut pour la fin de l’année. Or, la semaine dernière, le département américain à l’Energie avait fait état d’un net recul des stocks de brut des Etats-Unis. L’Agence Internationale à l'Energie (AIE) avait également souligné la précarité de l’approvisionnement dans les pays développés.
Le marché du pétrole continue enfin de profiter de la faiblesse persistante du dollar, qui rend meilleur marché le brut pour les investisseurs hors zone dollar.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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