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2007 : nos articles les plus lus

Article du 28/12/2007
L'année 2007 aura été riche en actualités. Francebourse.com, site boursier et financier avant tout, qui fait aussi de l'information généraliste, aura été à la pointe de l'info et vous aura livré des études parfois exclusives.
Voici le TOP 5 des articles les plus cliqués en 2007... Une manière de faire une rétrospective de l'année! Comme vous le constaterez, si un personnage vous a interésse plus que les autres, il s'agit bien de Nicolas Sarkozy! Deux news sur les cinq le concernent directement et deux autres le concernent indirectement


Interdiction de fumer : tolérance zéro au 1er janvier 2008
La cigarette hors la loi dans les lieux publics va bientôt devenir une réalité. A partir de 00H01 le 1er janvier 2008, « si vous rentrez de votre réveillon et que vous voulez prendre un petit noir au bistrot en bas de chez vous, s’il est ouvert, vous n’aurez pas le droit de fumer dans cet établissement », a fermement rappelé, hier sur Canal+, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.
Les Français rejoignent ainsi les Italiens, les Anglais et les Espagnols. Les seuls espaces autorisés pour fumer une cigarette seront la rue et leur domicile. Et s’ils enfreignent la loi, ce sera 68 euros d’amende pour le fumeur, 135 euros pour le propriétaire de l’établissement voire 750 euros si ce dernier a « favorisé sciemment » la consommation de tabac de sa clientèle, en posant, par exemple, des cendriers sur les tables. Bien sûr, policiers, gendarmes et inspecteurs du travail seront là pour vérifier l’application du décret mais le « patron de l’établissement » sera lui aussi « garant du respect de la loi », a indiqué Roselyne Bachelot.
Seule possibilité pour les bars, restaurants, discothèques souhaitant recevoir des fumeurs dans leurs établissements : installer des « fumoirs fermés ». Ces locaux devront être étanches et équipés d’extracteurs d’air et ne pas excéder une superficie de 35m2 ou 20% de la surface de l’établissement.

Francebourse.com – Manuelle Tilly.
18 décembre 2007 - Plus de 32.000 clics


Terrorisme : menaces sur la France
C’est une information du Nouvel Observateur qui cite la radio espagnole Cadena Ser. Selon le média ibérique, des menaces d’attentats de la part du groupe terroriste Al Qaïda pèseraient sur la France, avant le deuxième tour de l’élection présidentielle, date clé qui a braqué l’attention des médias du monde entier sur l’Hexagone.
Selon les services secrets espagnols, l’Espagne reste également une cible pour les attentats au moment où la péninsule connaîtra également des « élections locales du 27 mai ou pendant la coupe de l’America, qui se terminera à Valence le 7 juillet ». En Espagne, les attentats du 11 mars 2004 à Madrid avaient fait 191 morts.
Plus récemment, les attentats d’Alger avaient provoqué la mort de 33 personnes le 11 avril dernier. En revendiquant ces actes, « le groupe terroriste avait proclamé que l’Espagne est un territoire qui doit devenir musulman, en raison de l’occupation arabe d’une partie de la péninsule ibérique entre les XVIIIe et XVe siècles », peut-on lire sur le site du Nouvel Obs’.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet. 23 avril 2007 - Plus de 23.000 clics


Le fabuleux destin de Nicolas Sarkozy
Royal aura été le nom de sa coriace adversaire…
Royal est aussi son destin, puisque Nicolas Sarkozy monte sur le trône républicain, et devient par la même co-Prince d’Andorre, élu avec une large majorité de 53,06% des électeurs français.

Retour sur un destin hors du commun, façonné sous les caméras depuis plus de 30 ans.

Né en janvier 1955, enfant d’un père venu plus tôt de Hongrie (fuyant le communisme) et d’une mère issue elle-même de l’immigration (père grec de confession juive), Nicolas Sarkozy s’engage très tôt dans le militantisme politique.
Pour autant, il n’en vient pas moins de la société civile. Ni énarque, ni haut-fonctionnaire il passe son CAPA en 1981 et devient alors avocat. Il entre au cabinet de Guy Danet.
Mais auparavant, en parallèle à sa vie estudiantine, le jeune Nicolas est un fervant militant gaulliste. En 1975, le jeune homme passe à la télévision, sur FR3, et parle (déjà!) du chômage!
Les médias retiendront du début de sa carrière une image et une phrase : « être jeune, gaulliste, c’est être révolutionnaire, révolutionnaire pas à la manière de ceux qui sont des professionnels de la manif ». Nous sommes à Nice, les 14 et 15 juin 1975. Nicolas Sarkozy est convoqué pour « incarner la jeune garde devant un parterre de barons qu’unit une même détestation de Giscard », écrivent Elise Karlin et Pascale Nivelle, dans l'ouvrage Les Sarkozy, une famille française. Nicolas Sarkozy tient son premier discours politique : « il n’a jamais parlé dans un micro, il n’a jamais eu de public ». Mais au bout de quelques minutes, la salle se tait : c’est un succès.

En 1983, alors qu’il est avocat et au conseil Municipal de Neuilly-sur-Seine, « sa » ville, il en devient maire à 28 ans, après la mort d’Achille Peretti, et tandis que Charles Pasqua, alors hospitalisé, devait prendre le fauteuil.
Ce poste, dans la ville la plus riche de France, lui permet de se constituer un carnet d’adresse hors pair (quasiment tout le gratin des affaires, des médias et du show-biz y réside).

Député à 34 ans, ministre d’Edouard Balladur à 38, il devient alors incontournable dans le paysage politique français.
En 1993, Nicolas Sarkozy occupe les chaînes de télévision durant une journée. Cette année-là, il est confronté à la prise d’otages d’une classe de maternelle du groupe scolaire Charcot à Neuilly, sa municipalité. Devant les difficiles négociations avec « Human Bomb » - nom donné au preneur d’otages -, il ose et entre dans la salle de classe sans aucune protection en proposant de se substituer aux enfants. Grand coup médiatique mais qui aurait pu virer au drame. Le public apprécie son courage.

Mauvais choix : en 1995 il soutient Edouard Balladur contre Jacques Chirac. Suite à la victoire de ce dernier, il est écarté du pouvoir. Commence pour lui une traversée du désert qui durera quelques années.

On dit que c’est la première fois que Sarkozy se présente devant le peuple français au niveau national… C’est faux ! En 1999, il est tête de liste aux élections européennes. Sa liste fait un peu plus de 12%, moins que celle de François Hollande. Nouveau revers… nouvelle traversée du désert.

Sarkozy connait l’échec, mais cela ne l’empêche pas, en 2002, de revenir sur le devant de la scène, avec la ré-élection de Jacques Chirac qu’il a cette fois totalement soutenu. Il est alors nommé ministre de l’intérieur dans le gouvernement Raffarin. Son credo : lutter contre l’insécurité. La presse lui ouvre ses colonnes ; son discours ainsi que ses actes plaisent.
En 2004, Nicolas Sarkozy devient ministre l’Economie et des Finances.
Les actionnaires individuels apprécieront son combat pour sauver Alstom. Combat victorieux. Mais, nouveau coup dur pour l’homme politique habilement transformé en succès médiatique : son élection à la présidence de l’UMP le contraint – comme Jacques Chirac l’a exigé - de démissionner de son poste de ministre des Finances. L’UMP devient le premier parti politique français avec plus de 300 000 adhérents.
En 2005, après l’échec du référendum européen, Nicolas Sarkozy rentre à nouveau Place Beauveau au ministère de l’Intérieur et remet en selle le thème de la sécurité. C’est à ce poste que Nicolas Sarkozy expose pleinement son nouveau style, la culture du résultat notamment, et ses qualités d’orateur. Les mots « racaille » et « karcher » alors prononcés par le ministre auront fait le tour du monde et lui auront valu d’être diabolisés par la gauche et par une partie des média.

Sans surprise, en janvier 2007, il est officiellement le candidat a la Présidence de la République.
Il remonte dans les sondages, tandis que sa rivale, Ségolène Royal a quant à elle dès novembre remporté une adhésion quasi-totale de son parti.

Dépassant les 31% de voix au premier tour, il y a tout juste 2 semaines, Nicolas Sarkozy, souvent présenté comme un excité, sait faire preuve de calme et de sang-froid face aux attaques répétées de sa rivale socialiste lors du débat télévisé du 2 mai.
Les tout derniers sondages lui sont alors très favorables.

Ce soir, c’est un nouvel acte de l’histoire de France qui commence…

Jean-David Haddad
Directeur des Publications et de la Rédaction
Francebourse.com
8 mai 2007 - Plus de 18.000 clics

France : Vincent Bolloré, capitaine d'industrie

Il est incontournable dans le monde du business. Le devient dans l’univers des médias. Et pourrait intégrer la scène politique. Son amitié pour le Président nouvellement élu, Nicolas Sarkozy, à qui il a prêté son yacht pour quelques heures de vacances dans les eaux de Malte, a catapulté Vincent Bolloré sous le feu des projecteurs. Et donc des critiques.
Pourtant bien connu dans le milieu des affaires, Vincent Bolloré n’en reste pas moins un trublion mystérieux, qui déroute ou suscite l’envie, tout comme son solide navire économique, construit pièce par pièce.

La flotte Bolloré

Du haut de ses tours à Puteaux – ville voisine de la mairie de Neuilly-sur-Seine, chère à Nicolas Sarkozy -, Vincent Bolloré dirige un groupe pluriel, qui a à la fois un pied dans les médias et la communication, la main sur des participations financières et est assis sur des capacités industrielles enviables, héritage du premier métier de la famille Bolloré.
Le savoir-faire dans le papier à cigarettes (OCB pour Odet-Cascadec-Bolloré) s’est en effet au final transformé dans des métiers de haute technologie et pour certains à haute valeur ajoutée tels que les batteries électriques – un pari risqué mais suivi par EDF–, les films plastiques pour condensateurs avec des usines en Bretagne, en Chine et aux Etats-Unis, les papiers minces pour l’impression (le papier bible par exemple)…
A cela s’ajoutent des activités baroques dans la logistique internationale, le transport, de fret maritime – depuis l’assaut mené au début des années 90 contre la compagnie maritime Delmas, … « Les bons marchés sont ceux auxquels personne ne croit », avait un jour déclaré au magazine Challenges le capitaine Bolloré.
L’homme a construit un véritable conglomérat. Son groupe trône en champion tricolore de la diversification. Il touche également aux plantations tropicales (Société Internationale de Plantation d’Hévéas, SIPH, et Plantations des Terres Rouges, PTER), aux lignes ferroviaires et au commerce de cigarettes en Afrique francophone, à la gestion du port d’Abidjan (Côte d’Ivoire), à la distribution de produits pétroliers en France au travers de Bolloré Energie, qui exploite aussi un oléoduc et des dépôts pétroliers, les Tramways du Var… Le groupe est également le leader mondial de l’équipement des grands réseaux de transports en terminaux de billetterie, de lecture et de contrôle d’embarquement et d’accès, via la filiale IER.
Le dicton « il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier » n’a jamais été aussi bien incarné que par Vincent Bolloré.

Un « raider » habitué des gros coups

L’industriel d’origine breton est devenu un véritable homme d’affaires, formé à la finance au sein de la Compagnie Financière Rotschild. Son groupe – issue de la société familiale qu’il rachète à la Compagnie financière Rothschild pour 1 Franc en 1981 alors qu’elle est au bord du naufrage –, est une cascade de holdings financiers soigneusement contrôlés. Et lui est devenu « un as du Monopoly ».
Et ses coups (les raids) boursiers ont beaucoup fait parler de lui depuis une dizaine d’années. En 2005, Vincent Bolloré s’est même invité au tour de table du sixième groupe publicitaire mondial Havas (raflant 25,4 % du capital et le poste de numéro un) et de l’anglais Aegis (25 % du capital également, de quoi être actionnaire majoritaire), suscitant une vive polémique mais témoignant surtout de son appétit de conquête dans le secteur des médias et de la communication, qu’il affectionne tout particulièrement depuis son opération éclair sur Pathé en 1998, mais surtout depuis le lancement de son « bébé cathodique », Direct 8, sur la TNT, et de ses journaux gratuits.
A l’heure où les écrans sont devenus incontournables, Vincent Bolloré a amassé dans les médias une liste à la Prévert : acquisitions dans la production (il détient 10 % de Gaumont), dans les studios de tournage et les prestations de services (la société de Production et prestations audiovisuelles, entrée dans le giron Bolloré à l’occasion de sa privatisation en 2001), dans l’édition et la diffusion vidéo, dans l’exploitation cinématographique (avec le célèbre cinéma parisien, le Mac Mahon).
Aujourd’hui, le Groupe Bolloré, c’est aussi une radio, Radio Nouveaux Talents.

Un capitaliste atypique

Le « petit prince du cash-flow » est devenu milliardaire. D’ailleurs classé 451e fortune mondiale selon le magazine Forbes.
Le financier multiplie également les accointances politiques, amicales ou familiales. Les médias n’ont pas manqué de rappeler ces jours derniers que son épouse est la sœur de la femme du sénateur UMP Gérard Longuet, ex-ministre et ex-président de conseil régional.
La récente escapade médiatique de la famille Sarkozy à bord d’un Falcon 900 EX de l’homme d’affaires puis sur son yacht de 60 mètres n’a pas fini de faire parler de Vincent Bolloré. Si la gauche a fustigé ces « vacances de milliardaire », Vincent Bolloré s’est dit lui « honoré » d’accueillir le tout nouveau Président de la République, une « tradition dans la famille Bolloré », a-t-il assuré, en citant l’accueil de « Léon Blum plusieurs semaines dans son manoir, au retour de captivité » (à Buchenwald pendant la Seconde guerre mondiale, ndlr) – une affirmation démentie par des membres de la famille de Léon Blum – ou de « Mohammed V de retour (d’exil, ndlr) de Madagascar avant qu’il ne devienne roi du Maroc ».
Son rôle de flibustier, redouté, jalousé, trahi parfois, a fini par surclasser celui d’industriel besogneux. Pourtant, au total, Vincent Bolloré génère un chiffre d’affaires de 5,4 milliards d’euros (2005) et emploie près de 33 000 personnes.
« C’est un homme d’histoires longues et de coups. Il faut le regarder de manière décalée », analyse Alain Minc, qui lui sert souvent de boîte à idées.
Formé à la finance au sein de la Compagnie Financière Rotschild, Vincent Bolloré en maîtrise tous les arcanes. L’homme d’affaire a la volonté de développer son conglomérat par autofinancement, utilisant la dette avec parcimonie. Certes, endetté le groupe dispose d’actifs non stratégiques rapidement cessibles. Vincent Bolloré, ce « jongleur d’actifs », n’a jamais investi plus de 10 % de ses actifs dans une même activité.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet
11 mai 2007 - Plus de 16.000 clics

Sarkozy est-il riche?

Le nouveau Président de la République Nicolas Sarkozy vient a déposé sa déclaration de patrimoine au Conseil constitutionnel. Celle-ci vient d'être publiée par le Journal officiel.
On y apprend que Nicolas Sarkozy dispose de :
- 2,04 millions d’euros de contrats d’assurance-vie détenus essentiellement à la Société Générale
- Un compte-courant à la Société générale de 10 082,53 euros
- Des plans épargne logement à son nom et à ceux de sa femme Cécilia et de ses trois fils pour un total d'environ 75 000 euros
- Deux CODEVI à son nom et à celui de Cécilia, pour un total d'environ 10 600 euros.
- 34% de la société d'avocats SELAS Arnaud Claude Nicolas Sarkozy. Or on sait que cette part lui rapporte un peu plus de 200.000€ par an (on peut supposer qu'une grande partie des dividendes est distribuée). On peut raisonnablement évaluer sa valeur sur le marché à environ 1 million d'euros.
- une Austin mini, année 2006, d'environ 15 000 euros

- Au passif, on trouve une « caution pour 34% à titre personnel d'un prêt de 7 millions de francs (soit 1.06 million d'euros) contracté par la SELAS pour le rachat de la clientèle ».
- Au passif également, figurent deux emprunts « pour un montant total » de 50 000 euros pour « travaux de décoration de (mon) appartement », arrivant à échéance respectivement en septembre 2007 et septembre 2009.

La situation patrimoniale nette de Mr Sarkozy est donc dans une fourchette de 2,1 à 2,2 million d'euros.
Mr Sarkozy est dans sa 53ème année.
Par rapport à sa tranche d'âge il est clairement en haut de la pyramide au niveau patrimonial, mais on ne peut pas pour autant dire qu'il soit "riche", en ce sens que Mr Sarkozy ne pourrait faire partie d'aucun classement, ni au niveau national ni au niveau local.

Aisé mais pas riche, voilà comment nous qualifierions Nicolas Sarkozy sur le plan patrimonial.

Francebourse.com
11 mai 2007 - Plus de 15.000 clics



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