Rolls-Royce et BMW annoncent tous deux des suppressions d’emploi en Europe.
Le motoriste britannique Rolls-Royce va supprimer 2 300 emplois au Royaume-Uni, en Allemagne, dans les pays nordiques et aux Etats-Unis notamment, « afin d’améliorer son efficacité et sa compétitivité ».
Les emplois concernés sont notamment des postes d’encadrement et des postes administratifs, « des postes généraux et d’assistance », explique le groupe qui indique qu’il « continuera à recruter des diplômés, des apprentis et tous les postes directement nécessaires à la croissance » de l’activité.
Rolls-Royce veut « créer une structure de services généraux plus légère et plus souple, mieux adaptée aux marchés mondiaux dans lesquels le groupe opère ». Cette restructuration ne doit pas avoir d’impact sur la performance financière de 2007 et « les coûts associés dans l’exercice 2008 seront largement compensés par les économies réalisées dans l’année », estime Rolls-Royce, rappelant qu’il a par ailleurs « un carnet de commandes record ».
Chez le constructeur automobile allemand BMW, on parle de 8 000 emplois supprimés, une annonce déjà esquissée avant Noël. La raison : une rentabilité trop faible. « Notre rentabilité des dernières années n’était pas telle qu’aurait dû l’être celle du leader mondial des voitures haut-de-gamme », déclare au quotidien Süddeutsche Zeitung le responsable du personnel de BMW.
Ces suppressions d’emplois prendront la forme d’un non renouvellement des contrats de ses salariés intérimaires et dans ses usines allemandes. Des salariés fixes du groupe pourraient également être touchés.