Ce matin, la Bourse de Paris a ouvert en hausse, l’indice CAC 40 prenant 0,98 % à 4 728,78 points.
Hier, le CAC 40 a clôturé en baisse. L’indice parisien vedette a cédé 26,95 points à 4 682,70 points (- 0,57 %), dans un volume d’échanges modeste de 5,4 milliards d’euros mais au prix d’une très grande volatilité de l’indice au cours de la séance, après avoir déjà lâché 5,39 % sur l’ensemble de la semaine dernière. La Bourse de Paris a ainsi essuyé hier sa troisième séance consécutive de baisse.
Le CAC a été pénalisé par Société Générale (- 4,03 % à 74,59 euros) qui a fortement baissé après l’annonce du lancement de son augmentation de capital de 5,5 milliards d’euros, au prix de 47,50 euros par action, mais aussi à cause de la réévaluation à 2,6 milliards d’euros sur l’ensemble de l'année 2007 des pertes liées au « subprime ». L’ampleur de la décote pour cette augmentation de capital a surpris.
Hier, Londres a abandonné 1,32 %, Francfort 0,35 % et l’Eurostoxx 50 0,61 %.
Wall Street a profité hier d’une journée calme pour retrouver des couleurs. Grâce à un mouvement de correction technique et à une chasse aux bonnes affaires en l’absence de nouvelles macroéconomiques, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a gagné 0,48 % à 12 240,01 points et le Nasdaq 0,66 % à 2 320,06 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a grimpé de 0,59 % à 1 339,13 points.
A noter que l’agenda économique américain restera vide jusqu’à demain. Les regards se sont donc portés sur les entreprises. Ainsi, le Nasdaq a tiré profit de l’exposition dont ont fait l’objet deux de ses valeurs phare : le portail internet Yahoo! et le leader mondial des logiciels Microsoft. Yahoo! a rejeté hier l’offre de rachat de 44,6 milliards de dollars lancée, il y a une dizaine de jours, par Microsoft, la jugeant sous-évaluée, sans toutefois fermer la porte à une éventuelle partie de surenchères.
En revanche, de nouvelles dépréciations d’actifs, liées aux « subprimes », par le premier assureur mondial, AIG, ont fait ressurgir les craintes sur l’impact de la crise financière, dont le resserrement des conditions d’octroi du crédit.
Les cours du brut étaient en recul ce matin. Vers 06h35 GMT, le cours du brut léger américain pour livraison mars abandonnait 0,4 %, à 93,22 dollars le baril.
L’actualité a été animée par les anticipations de ralentissement économique aux Etats-Unis et les menaces d’interruption des exportations du Venezuela vers les Etats-Unis en raison du différend qui oppose Caracas à la major pétrolière Exxon Mobil.
En outre, les stocks de brut des Etats-Unis semblent se reconstituer. L’agence américaine de statistiques, l’EIA (Energy Information Administration), devrait annoncer demain une augmentation des stocks de brut et des réserves d’essence mais un recul des stocks de produits distillés.
