La Bourse de Paris a ouvert en hausse : + 0,67 % à 4 891,84 points.
Hier, l’indice parisien a fini en baisse de 0,32 % à 4 859,42 points. Hier, l’indice CAC 40 à l'image de ses homologues européens a nettement redressé la tête dans les derniers échanges, sans toutefois parvenir à passer en territoire positif.
Wall Street a renoué ce jeudi avec l’optimisme. La Bourse de New York a rebondi, tirée par l’optimisme du géant de la distribution Wal-Mart et par le recul plus fort que prévu des demandes d’allocations chômage. Ces deux nouvelles sont de nature à rassurer quelque peu les investisseurs sur l’état de la consommation, premier moteur de la croissance américaine, au moment où le Fonds Monétaire International évoque une « légère récession » aux Etats-Unis en 2008.
Le Sénat américain a adopté hier un projet de loi débloquant plusieurs milliards de dollars pour aider à résoudre la crise du crédit immobilier, à l’avenir toutefois incertain en raison des réticences qu’il suscite à la Chambre des représentants.
Par ailleurs, le président de la banque centrale américaine, Ben Bernanke, a estimé que les autorités ne pouvaient se payer « le luxe d’attendre que les marchés se stabilisent » pour penser à réformer la réglementation financière. Ben Bernanke s’exprimait sur les recommandations du groupe de travail sur les marchés financiers de la Maison Blanche qui a proposé à la mi-mars un ambitieux plan de réforme de la réglementation financière pour éviter une répétition de la crise du crédit actuelle.
Le Dow Jones a fini en hausse de 0,44 % à 12 581 et le Nasdaq de 1,27 % à 2 351 points.
En Asie, la tendance est positive ce matin, avec un Nikkei en progression de 2,92 %, à 13 323 points, soutenu par les bons résultats de plusieurs groupes de distribution japonais.
Shanghai a gagné 0,42 % et Hong Kong 1 %.
En Allemagne, l’inflation mesurée par les prix de gros a atteint en mars son niveau le plus élevé depuis 1982, dixit l’Office fédéral de la statistique, à 7,1 % en mars contre 6 % en février. La flambée des matières premières, produits pétroliers et minerais en tête, a alimenté l’inflation.
Aujourd’hui, il faudra aussi surveiller l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board du Michigan et la publication, aux Etats-Unis, des prix à l'importation de mars.
Le baril de pétrole avoisine toujours les 110 dollars à New York.
L’euro s’est replié face au dollar hier, après avoir établi un nouveau record absolu contre la devise américaine, à 1,5913 dollar, lors des échanges européens, soit un plus haut depuis le lancement de la monnaie unique en 1999.
La monnaie européenne a perdu son élan après des déclarations jugées neutres du président de la Banque centrale européenne sur l'environnement économique et un indice positif sur l’emploi aux Etats-unis. Comme attendu, la BCE a laissé inchangé son principal taux d’intérêt à 4 % au terme de sa réunion de politique monétaire.
