Economie : Le déficit des comptes courants français se creuse en mars
Article du 13/05/2008
- 2,6 milliards d’euros en janvier.
- 1 milliard en février
- 2,5 milliards en mars, en données corrigées des variations saisonnières. Le déficit des comptes courants de la France s’est fortement creusé en mars, à 2,5 milliards d’euros, a annoncé la Banque de France.
Dans le détail, le déficit des échanges de biens s’est creusé à - 4,1 milliards d’euros après - 3,3 milliards en février et - 3,6 milliards en janvier.
L'excédent des échanges de services connaît également à 1,3 milliard d’euros après 1,9 milliard en février « sous l’effet d’une baisse du solde des redevances », explique la BdF.
Celui des revenus se dégrade aussi très légèrement, à 2,3 milliards d’euros après 2,4 en février. « Dans le compte financier, les sorties de capitaux au titre des investissements directs doublent par rapport au mois précédent, à - 14 milliards », après - 7,1 en février, souligne la Banque de France.
Les investissements français à l’étranger sont en forte hausse à 20,4 milliards, dont 12,3 milliards d’opérations en capital social (contre moins de 4 milliards en janvier et février).
Les investissements étrangers en France connaissent eux aussi une progression, à 6,4 milliards d’euros, après 2,7 milliards en février. « A l’opposé du mois précédent, les investissements de portefeuille se soldent par des sorties nettes de capitaux (- 8,9 milliards après + 18,9 milliards), sous le double effet d’une reprise des achats de titres étrangers par les résidents et d’un ralentissement des achats de titres français par les non-résidents », souligne la BdF. « Pour le deuxième mois consécutif, les produits financiers dérivés présentent un solde fortement positif (8 milliards, après 11,5 milliards en février), à mettre en relation avec des opérations financières intra-groupe au sein de la zone euro », poursuit-elle.
Les « autres investissements » se soldent par des entrées nettes de 24,4 milliards d’euros, qui tiennent principalement aux opérations des IFM (Institutions financières et monétaires), note aussi la Banque de France.