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Bolloré : les marchés publics ne représentent « quasiment rien » pour le groupe

Article du 11/05/2007
Les marchés publics ne représentent « quasiment rien » dans l'activité du groupe Bolloré, affirme ce vendredi le PDG Vincent Bolloré dans le Parisien. Depuis l’escapade de Nicolas Sarkozy à Malte sur son yacht, les médias s’intéressent de près au groupe de l’homme d’affaires.
Les « marchés dont la presse s'est fait écho » ne « représentent au total même pas un pour mille du chiffre d'affaires de notre groupe », indique-t-il.
Les médias ont mis en avant plusieurs attributions de marchés publics au groupe Bolloré. Selon l'annonce numéro 368 publiée le 06 novembre 2006 dans le Bulletin officiel des annonces de marchés publics (BOAMP) 050 C, SDV, la filiale logistique du groupe, a obtenu le 10 août 2006 l'attribution du marché du « traitement de la valise diplomatique fret » par le ministère des Affaires étrangères. La valeur totale estimée de ce marché est comprise entre 1,4 million d'euros et 5,6 millions d'euros, hors taxes, pour « une durée de 48 mois à compter de la notification du marché ».
SDV s'est également vu attribuer le 17 juin 2005 un marché de « transport de fret par voie aérienne commerciale à la demande et pour le compte du ministère de la Défense », d'une valeur estimée à 36 millions d'euros, hors taxes, peut-on lire dans l'annonce numéro 907 publiée le 26 septembre 2005 dans le BOAMP 041 C. Le contrat est lui aussi d'une durée de 48 mois.
Enfin, selon l'annonce numéro 357 publiée le 15 janvier 2007 dans le BOAMP 003C, le groupe Bolloré a obtenu le 11 décembre 2006 du ministère de l'Intérieur un marché de « mise en place de locaux de sûreté modulaires à l'hôtel de police de Grenoble » d'un montant hors taxe de 342.329 euros.

Elucubrations

Le PDG a cependant répété qu'il n'a « aucun contrat avec la puissance publique ». Il a par ailleurs affirmé n'avoir « aucun pouvoir sur la gestion » de la Société française de Production (SFP), qui bénéficie de commandes publiques et dont il détient 40%, « la majorité étant entre les mains de la famille Bari ».
« Ce n'est pas parce qu'on est ami avec quelqu'un qu'il n'y a pas d'éthique dans nos rapports », a expliqué Vincent Bolloré, évoquant une « méfiance » française sur les rapports entres mondes politique et économique.
Il a enfin qualifié d'« élucubrations » la possibilité d'un rachat de la chaîne de télévision TF1 par son groupe si son propriétaire Bouygues venait à la vendre.
L’homme d’affaires a réaffirmé une nouvelle fois avoir assumé les frais du séjour de Nicolas Sarkozy, ajoutant que celui-ci sera « toujours le bienvenu ». « Les prix avancés ici et là sont totalement fantaisistes », a-t-il précisé.

Francebourse.com – Manuelle Tilly, avec AFP
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