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Bouygues et Areva : Un partenariat dans le nucléaire ?

Article du 03/07/2007
Les groupes français Areva (nucléaire) et Bouygues (BTP) réfléchissent à un projet de partenariat pour leurs clients dans le nucléaire, qui pourrait prendre la forme d'une coentreprise, selon des informations parues mardi dans Le Figaro.
« Pour le moment, rien n'a encore été formalisé. Toutefois, le stade des simples réunions informelles a été largement dépassé », indique le quotidien économique.
Cette coopération industrielle serait « une offre commune, intégrant les compétences des deux groupes », précise Le Figaro.
Areva fabrique le coeur des réacteurs tandis que Bouygues intervient sur le génie civil. Les deux groupes collaborent notamment sur le chantier du réacteur de troisième génération (EPR) de Flamanville.
« Si Bouygues et Areva venaient à concrétiser l'idée de ce partenariat -il pourrait prendre la forme d'une joint-venture entre les deux sociétés- ils cibleraient tous les pays intéressés par l'acquisition de la technologie EPR », écrit le quotidien.
Seuls les Etats-Unis ne seraient pas concernés, car Areva y travaille en collaboration le groupe de BTP américain Bechtel, précise le journal.
Rappelant que le gouvernement étudie une vague de cessions de participations publiques, après la cession de 5% du capital de France Télécom le 24 juin, Le Figaro n'exclut pas la possibilité d'un rapprochement capitalistique, avec une ouverture du capital d'Areva.
« Un grand Meccano industriel est même évoqué, avec l'irruption d'Alstom », avance le quotidien.
Le groupe industriel Alstom est détenu à 25% par Bouygues.
Les scénarios d'un éventuel rapprochement d'Alstom avec Bouygues et Areva se multiplient depuis l'élection en mai du président français Nicolas Sarkozy, que l'on dit favorable à cette option.

Areva : projet au stade préliminaire

Selon Les Echos, le projet d'unité d'enrichissement d'uranium aux Etats-Unis étudié par Areva s’élèverait à 2 milliards de dollars.
Ce matin, un porte-parole du groupe nucléaire français a confirmé : « Nous avons un projet d'usine d'enrichissement d'uranium aux Etats-Unis », soulignant toutefois que le projet n'en est qu'à un « stade préliminaire des études et des consultations ». « Il n'y a pas de décision prise d'investir, c'est le début d'un projet », a-t-il ajouté.
« Nous avons soumis le projet à la NRC (Nuclear regulatory commission), au département d'Etat, au département de l'Energie, à des membres du Congrès, à des clients. Tous l'ont accueilli avec des marques d'intérêt », a précisé le porte-parole.
L'usine envisagée serait comparable à l'usine Georges-Besse 2, en cours de construction à Pierrelatte (Drôme), a-t-il confirmé. Elle pourrait être opérationnelle en 2014, et produire à terme 3 millions de tonnes UTS (unités de travail de séparation) d'uranium par an, contre 7,5 Mt UTS pour l'usine de Pierrelatte.
« Nous lançons ce projet car nous estimons qu'il y a des besoins de capacités nouvelles en matière d'enrichissement de l'uranium sur le marché américain », a encore expliqué le porte-parole.

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