Sécurité routière : Polémique autour du taux d'alcool au volant
Article du 10/07/2007
Avec 0,5g/l autorisé au volant, les Français doivent se limiter à un verre d’alcool. Le président du Conseil national de la sécurité routière (CNSR), Robert Namias, semble estimer que c’est encore trop. Il a réitéré, hier sur RTL, sa proposition d’abaisser le taux à 0,2g/l.
« Pas question », lui a répondu à nouveau le secrétaire d’Etat aux Transports Dominique Bussereau.
« Aujourd'hui, le seuil de 0,5 gramme paraît de bon sens. Le vrai problème, ce sont les gens qui vont très loin dans l'alcool. C'est les jeunes le samedi soir. C'est le mélange d'alcool et de cannabis. (...) », avait-t-il déjà expliqué fin juin. « Il faut renforcer les moyens de nos forces sur le terrain. Il faut procéder parallèlement à des contrôles salivaires pour le cannabis ».
Aussi, pour l’heure, la priorité est avant tout de faire respecter le taux de 0,5 g/l. Et l’ « autocontrôle » pourrait y aider. Dominique Bussereau a en effet estimé qu'il en fallait davantage, notamment grâce à un appareil intégré sur le tableau de bord des voitures à côté du GPS et de la radio. « Peut-être un petit détecteur qui permette à chacun quand on monte dans sa voiture de faire le point, qui est un objet peu coûteux et peu compliqué à intégrer sur les tableaux de bord, serait de la part des constructeurs une bonne initiative », a déclaré le secrétaire d'Etat aux Transports.
L’alcool continue d’être responsable d’environ 30% des accidents mortels. Après avoir augmenter les quatre premiers mois de l’année, le nombre de tués sur les routes de France a baissé de 9,4% en mai par rapport à 2006.