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Crise des « subprime » : La croissance de la zone euro épargnée ?

Article du 23/08/2007

Après les bilans dressés par la Fed et le secrétaire d’Etat américain au Trésor ainsi que le directeur du Fonds Monétaire International, Rodrigo de Rato, c’est au tour du président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, de faire part de ses analyses.
Et pour ce dernier, « pour l’instant » la crise financière ne devrait pas avoir d’impact « notable » sur la croissance de la zone euro.
« Je crois que ni en Allemagne, ni en France, ni ailleurs, il n’y a de risque de voir la croissance de l’économie réelle notablement affectée », a-t-il insisté dans un entretien téléphonique à l’AFP. Tout en précisant qu’il était « prématuré » de se prononcer « définitivement à ce sujet ». « Nous verrons dans quelques semaines ce qu’il en sera exactement ».
Pour le Premier ministre et ministre des Finances luxembourgeois, « les données fondamentales (de l’économie européenne) restent bonnes, la croissance reste robuste » malgré le ralentissement plus fort que prévu de la croissance dans la zone euro au deuxième trimestre, à 0,3 %.
En revanche, Jean-Claude Juncker ne cache pas son désaccord avec certains ministres des Finances qui remettent en question le comportement et l’indépendance de la Banque centrale européenne.
Le président de l’Eurogroupe, qui réunit les ministres des Finances de la zone euro, a au contraire salué l’action de la BCE, estimant que celle-ci « a fait son travail d'une façon exemplaire, puisqu’elle a su réagir à la crise avec les instruments qui sont les siens ».
La BCE a injecté à la mi-août plus de 200 milliards d’euros dans le circuit interbancaire de la zone euro.
Francfort a affirmé hier maintenir sa position en faveur d’une hausse de son principal taux directeur d’un quart de point en septembre, à 4,25%. Mais la pression monte pour qu’elle reporte sa hausse ou même qu’elle engage un cycle de baisse de taux.
Il ne faut pas « gêner la Banque centrale pendant la période précédant sa réunion du 6 septembre » en « faisant des déclarations qui pourraient ne pas être comprises par les marchés », a déclaré Jean-Claude Juncker, faisant allusion aux récents propos de la ministre de l’Economie française, Christine Lagarde, qui plaide pour un assouplissement des conditions du crédit.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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