1,8%. Le 5 septembre, l’OCDE avait déjà revu la croissance française à la baisse pour 2007. Mardi, Bruxelles s’est également rangé du côté des moins optimistes, en prévoyant, dans la deuxième économie de la zone euro, une croissance de 1,9%, contre 2,4% en mai.
Malgré tout, Bercy persiste : la croissance française en 2007 sera entre 2 et 2,5%.
« On a travaillé dans la fourchette, on tient nos engagements », a déclaré la ministre de l’Economie Christine Lagarde à l'issue du Conseil des ministres. « La prévision de la Commission européenne est à 1,9%, donc légèrement en-dessous de la borne basse de la fourchette » du gouvernement, a-t-elle souligné. « Pour ce faire, elle (la Commission) table sur un prévisionnel de 3ème et 4ème trimestres à 0,5% » mais « ce 0,5% reste très en-dessous de ce que nous escomptons », a expliqué la ministre.
Bien en-dessous ? Quoiqu’il en soit, la Banque de France estime pour sa part que la croissance di PIB français sera de 0,6% au troisième trimestre. Un chiffre qui porterait l'acquis de croissance pour 2007 à 1,6% à la fin du troisième trimestre, précise la Banque.
Le climat des affaires dans l’industrie est stable
Par ailleurs, l'indicateur du climat des affaires dans l'industrie publié par la BdF est resté inchangé en juillet par rapport à juin (révisé de -1). Il était déjà à 108 en mai et en avril.
Selon les chefs d'entreprise interrogés par la Banque de France, l'activité industrielle a progressé en juillet. Le taux d'utilisation des capacités de production s'est légèrement replié par rapport à juin, mais s'établit toujours à un niveau élevé, au-dessus de sa moyenne de longue période.
Le courant de commandes nouvelles s'est renforcé, plus en France que sur les marchés étrangers. Les chefs d'entreprises continuent de juger les carnets de commandes nettement supérieurs à la normale.
Les stocks de produits finis sont restés proches du niveau désiré et les perspectives d'activité à fin juillet pour le très court terme sont globalement stables.