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Royaume-Uni : Gordon Brown défend sa politique

Article du 26/11/2007

Bousculé par les turbulences financières et la dégringolade de sa popularité, le Premier ministre britannique Gordon Brown s’est adonné à l’exercice difficile de défendre sa politique économique devant de grands patrons.
Le chef du gouvernement a assuré qu’il n’était pas question de prendre des mesures de court terme pour faire face aux turbulences sur les marchés financiers. « Dans ces temps difficiles, nous avons pu maintenir un cap ferme et je vous assure que nous continuerons à prendre toutes les mesures pour garder notre stabilité chèrement acquise », a assuré le Premier ministre.
Il s’est notamment engagé à maintenir la discipline budgétaire pour contrer l’inflation.
Gordon Brown a également affirmé que son gouvernement avait dû prendre des « décisions difficiles » concernant l’avenir de la banque Northern Rock et avait cherché à « protéger l’argent du contribuable », une préoccupation qui a présidé, selon lui, au choix du groupe Virgin comme probable repreneur de l’établissement bancaire.
Le gouvernement a dû faire face à une vague de critiques de l’opposition ces dernières semaines sur sa gestion du sauvetage de Northern Rock et son coût potentiel pour les finances publiques. La banque doit plus de 26 milliards de livres, soit 36 milliards d’euros, à la Banque d’Angleterre.
Le dirigeant britannique a également défendu un projet de réforme fiscale vilipendé par la CBI (patronat), qui craint que l’instauration d’une taxe unique de 18 % sur les plus-values de capitaux ne décourage d’investir certains entrepreneurs antérieurement taxés à 10 %. Gordon Brown a fait valoir que ce taux resterait tout de même l’un des plus faibles des économies développées.
Demain, ce sera au tour d’Alistair Darling, le ministre des Finances, d’intervenir, au deuxième jour de la conférence de la CBI, qui sera marqué également par un discours du chef des Conservateurs, David Cameron, qui ne devrait pas manquer de pourfendre à nouveau l’action du gouvernement.
De plus, la réputation du ministre des Finances Alistair Darling a été ternie la semaine dernière par la révélation que le fisc avait perdu des données informatiques confidentielles portant sur près de la moitié de la population.
Dans ce contexte, la popularité du parti Travailliste, déjà en baisse depuis que Gordon Brown avait renoncé le mois dernier à convoquer des élections anticipées, ne cesse de dégringoler. Le Labour ne dispose plus que de 31 % d’intentions de vote en sa faveur, contre 37 % aux Conservateurs, selon un sondage paru dans le Guardian.

Francebourse.com, avec AFP
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