Quelques mots ce matin sur les incontournables élections européennes dont on ne peut pas faire abstraction. Des élections, qui comme leur nom l'indique, sont à considérer au niveau européen et non strictement français. Ces élections ont confirmé ce qui germait depuis le début de la décennie et a pris forme un peu partout et surtout en France : l'effondrement des partis qui ont gouverné depuis 40 ans, au profit de l'émergence d'une bipolarité non plus droite/gauche mais nationaliste/européiste, ou identitaire/mondialiste. On peut dire que ce clivage est commun à tous les principaux pays de l'Union Européenne. Sur le plan économique, il est plus difficile de définir aussi nettement un clivage global. Certes, le pôle européiste-mondialiste a par nature un penchant plus libéral, plus favorable aux marchés financiers mais aussi aux institutions bancaires... Evidemment.
Le nouveau Parlement Européen n'aura pas, finalement, un visage fondamentalement différent de l'ancien. Il n'y a pas de séisme donc ce matin. Et comme on sait que les marchés boursiers détestent l'incertitude, il n'y a pas de facteur baissier supplémentaire qui soit généré par le résultat de ces élections.
On sait combien le politique peut avoir des conséquences sur les marchés boursiers. Là, ces derniers continueront très probablement leur chemin qui est actuellement, et depuis le début du mois de mai, celui d'une remise en question de la hausse du premier quadrimestre.
