Sur le graphique représentant une statistiques des performances boursières des différents mois de l'année entre 1950 et 2010, on voit un mois d’octobre assez neutre, un mois d’aout plutôt bon, et un mois de septembre très mauvais. Il faut dire que même si octobre est assez neutre sur le long terme, c’est un mois où se produisent fréquemment les baisses les plus marquantes (1929, 1987 surtout).
Par conséquent, il reste dans les mémoires, et quand un double top se présente juste avant le mois d’octobre, il y a de fortes chances que cela mène à une correction comme en 2019.
Cette statistique intègre une longue période.
Les choses ont changé depuis quelques années et le mois d’aout, qui a souvent été bon dans le passé, a une fâcheuse tendance à devenir particulièrement mauvais.
Sur les 5 dernières années (2015, 2016, 2017, 2018, 2019), le mois d’aout fut systématiquement baissier.
Et sur les 10 dernières années, il fut rouge dans 80% des cas (soit 8 fois sur 10), avec tout particulièrement des mois d’aout désastreux en 2011 et en 2015.
Cette différence entre la période 1950-2010 et la période 2010-2019 peut s’expliquer par l’avènement des robots traders qui oeuvrent tandis que les gérants de fonds, et tous les gérants institutionnels sont en congés.
Quant au mois de juillet, il ne pose que rarement de problèmes...
EXTRAIT DE "Petit guide de survie face aux krachs boursiers" de Jean-David Haddad, JDH EDITIONS
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