Chères lectrices, chers lecteurs,
Ce vendredi 4 juillet, le CAC 40 perd près de 1 % et repasse sous les 7 700 points. Ainsi, son score depuis le 1er juillet revient à 0 %, et sa performance depuis le 1er janvier tombe sous les +4 %.
Notre portefeuille Croissance, quant à lui, poursuit sa trajectoire d’exception : +21,34 % depuis le début de l’année, à l’instant même où je vous écris. Une surperformance historique, fondée à la fois sur notre exigence de sélection et notre lecture multi-échelles : fondamentale, technique, et – de plus en plus – sociologique.
Mais dans un portefeuille aussi fourni, il est normal d’avoir aussi quelques lignes dans le rouge. L’une d’elles est Téléperformance.
J’ai recommandé ce titre fin 2023, uniquement sur la base de ses formidables fondamentaux. Et je persiste à le dire aujourd’hui : Téléperformance est une excellente entreprise. C’est même, à mes yeux, l’une des valeurs les plus sous-valorisées de l’histoire du CAC 40. Une société française qui emploie plus de 400 000 personnes dans le monde, qui affiche une rentabilité récurrente et une résilience rare, et qui se traite à un PER de 5,5 : c’est un cas d’école d’anomalie de marché.
Mais vous le savez : depuis début 2025, j’ai élargi ma lecture analytique. J’intègre désormais la sociologie des marchés. Et cette grille change tout.
Car en Bourse, la valeur perçue d’une entreprise ne dépend pas que de ses comptes. Elle dépend de son rang social – ce que j’appelle le PER sociologique : sa place dans les récits dominants, sa désirabilité pour les gérants, sa capacité à incarner une histoire, un futur, une ambition. Et sur ce terrain-là, Téléperformance est orpheline. Aucun narratif fort ne la soutient. Pire : elle traîne toujours, dans l’imaginaire collectif, des accusations passées, des incompréhensions sur son modèle, une suspicion sociale qui la rend inaudible dans les allocations.
Et cela se voit dans les flux.
L’analyse technique que j’ai publiée aujourd’hui montre une chose : le rebond récent a eu lieu sans retournement haussier du vortex, autrement dit sans reprise du pouvoir par les acheteurs. C’est anormal. C’est rare. Et cela suggère un bull trap – un piège haussier – qui appelle la prudence :
www.francebourse.com
Alors, faut-il garder ? Faut-il vendre ? Faut-il renforcer ?
Je vous réponds sans détour, ci-dessous :
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