Ce soir, l’indice parisien du CAC 40 termine en hausse de 0,77 % à 5. 705,05 points, taquinant la barre des 5 700 points. Le CAC 40 n’a toutefois pas compensé ses pertes de la veille, le marché restant très prudent, à l’affût des publications des sociétés cotées. « Paris ne fait que suivre la tendance américaine en ce moment, en prêtant beaucoup d’attention au ‘corporate reporting’ (publication de résultats de société, NDLR) », a relevé un vendeur d’actions parisien. « Aujourd’hui, on manque de nouvelles macro-économiques pour définir une tendance, donc la hausse est due à une chasse aux bonnes affaires. C’est ce qu’on appelle le rebond du chat mort », qui n’annonce pas une reprise durable, selon ce vendeur, pour lequel « l’ambiance reste tendue ».
Londres a rebondi également (+ 0,85 %), tout comme Francfort (+ 0,61 %) et l’Eurostoxx 50 (+ 0,42 %).
La Bourse de New York a ouvert en hausse, soutenue par les résultats meilleurs que prévu de grands groupes comme Apple, American Express ou Dupont. Vers 13H45 GMT, le Dow Jones gagnait 0,49 % à 13 633,06 points et le Nasdaq prenait 0,85 % à 2 777,38 points.
L’indice élargi Standard and Poor’s 500 montait de 0,59 % à 1 515,22 points.
A 17h30 heure de Paris, l’indice phare de la place new-yorkaise perdait 0,11 % à 13 552,02 points. Le Nasdaq Composite gagnait 0,21 % à 2 759,59 points.
Hier, Wall Street était parvenu à rebondir, après avoir fortement baissé en fin de semaine passée sur des craintes que le ralentissement économique n’ait un impact plus fort qu’attendu sur les bénéfices futurs des entreprises.
Aux Etats-Unis, les ventes hebdomadaires des chaînes de magasins ont reculé de 1,5 % lors de la semaine close le 20 octobre, le beau temps décourageant le shopping et les soldes déprimant le chiffre d’affaires.
Dans la zone euro, les commandes industrielles ont rebondi de seulement 0,3 % sur un mois, après une chute de 2,6 % en juillet, selon Eurostat, alors que les économistes interrogés par l’agence Thomson Financial News tablaient sur une reprise de 0,9 %.
Sont attendues demain les statistiques suivantes : les stocks de pétrole et les ventes de logements anciens aux Etats-Unis.
Les cours du pétrole sont repartis à la hausse, alimentés par les inquiétudes sur l’insuffisance de l’offre à l’approche de l’hiver. A 15H05 GMT, le baril de « light sweet crude » pour livraison en décembre s’échangeait sur le New York Mercantile Exchange à 85,12 dollars.
L’euro est resté à des niveaux historiquement hauts, dans un marché qui connaît des fluctuations très marquées depuis lundi, cotant 1,4244 dollar au moment de la clôture de la Bourse de Paris.