« Il y a du grain à moudre ». A la SNCF, Guillaume Pepy, directeur général exécutif, attend « des signes de reprise du trafic » pour des négociations tripartites entre l’entreprise, l’Etat et les syndicats, a-t-il déclaré ce matin sur RMC-Info.
La SNCF a prévu d’affecter 90 millions d’euros par an à cette réforme, soit « le quart des bénéfices » de l’entreprise. « Il faut travailler un an, deux ans de plus. C’est quand même normal qu’on débloque votre carrière et qu’on vous dise : si vous travaillez plus, on va pouvoir peut-être vous donner une promotion ou une augmentation de salaire », a expliqué Guillaume Pepy, précisant que cette proposition « date d’il y a près de trois semaines ».
Quant aux salaires, « on va faire un effort », a promis le numéro deux de la SNCF. « Nous avons prévu qu’un conducteur qui joue le jeu de la réforme, qui travaille deux ans et demi ou trois ans de plus, aura 5 % d’augmentation salariale ».