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Proche-Orient : George Bush s’est envolé pour Israël

Article du 09/01/2008

La visite historique du président américain au Proche-Orient censée aider Israéliens et Palestiniens à conclure un accord de paix commence aujourd’hui.
Pour la première visite de sa présidence et la première d’un président américain en exercice depuis 1998, George W. Bush doit faire une première étape à Jérusalem. Il rencontrera séparément, selon son programme actuel, les dirigeants israéliens aujourd’hui et palestiniens demain ainsi que le représentant du quartette pour le Proche-Orient, Tony Blair, vendredi.
Son arrivée a lieu alors que Jérusalem se trouve en état de siège. Plus de 11 000 policiers israéliens sont en place pour l’opération « Ciel Ouvert », nom de code de la visite, du jamais vu depuis la venue du pape Jean-Paul II en 2000. L’armée israélienne a décrété un bouclage total de la Cisjordanie.
Sa visite a été précédée par les manifestations de protestation de milliers de membres de la droite nationaliste israélienne à Jérusalem et de milliers de Palestiniens à Gaza.

Une visite diplomatique cruciale

Pour George Bush, volontiers accusé d’avoir délaissé la question israélo-palestinienne, il s’agit d’aider le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas à tenir la promesse faite sous ses auspices à la conférence d’Annapolis en novembre : s’entendre d’ici à fin 2008 sur les termes d’un accord conduisant à la création d’un Etat palestinien coexistant en paix avec Israël.
Hier, Mahmoud Abbas et Ehud Olmert sont convenus d’accélérer les négociations et de charger leurs représentants de négocier directement les questions fondamentales au coeur d’un éventuel règlement, comme la souveraineté sur Jérusalem, le retour des réfugiés ou le tracé des frontières.
George Bush entend aussi rallier le soutien des pays arabes aux efforts de paix. Israël et la Cisjordanie ne sont en effet que les premières étapes d’une tournée le conduisant jusqu’au 16 janvier au Koweït, à Bahreïn, aux Emirats Arabes Unis, en Arabie saoudite et en Egypte.
Dans ces pays comme en Israël, il s’agit aussi d’assurer que les Etats-Unis continuent à considérer la République islamique iranienne comme une « menace » et resteront engagés dans la sécurité de la région pétrolifère du Golfe.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP

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