Pouvoir d’achat : aller plus loin dans le dispositif des heures supplémentaires
Article du 26/02/2008
Pour améliorer le pouvoir d’achat des Français, Nicolas Sarkozy est prêt à aller plus loin dans le système de défiscalisation des heures supplémentaires.
37% des entreprises ont eu recours au dispositif sur les heures supplémentaires, mis en place fin 2007, selon l'Acoss.
« Entre les heures supplémentaires et l'intéressement, on va pouvoir répondre à la question du pouvoir d'achat », a estimé le président de la République en évoquant le projet de loi sur l'intéressement.
Autre mesure à l’étude : la possibilité d'intégrer les primes d'intéressement dans le calcul des retraites.
« On est en train de travailler sur un système où je voudrais que les primes d'intéressement soient assujetties aux cotisations vieillesse mais que ce qu'on retire comme intéressement puisse rentrer dans l'assiette du calcul de la retraite », a expliqué le chef de l'Etat.
Nicolas Sarkozy a ajouté qu’il souhaitait que « sur 100 de bénéfices, il y a un tiers qui aille aux actionnaires, c'est quand même eux qui prennent le risque, c'est tout à fait normal, un tiers qui aille aux investissements pour que l'entreprise reste compétitive, et un tiers qui aille aux salariés qui ont participé à la création de cette richesse ».
Un système de caution publique
Enfin, le président de la République réfléchit à la mise en place d'une « caution publique » permettant d'aider les investisseurs qui ont « un projet d'entreprise ».
« L'Etat pourrait mettre sa caution, à certaines conditions, pour aider celui (qui a) un projet d'entrepris », a-t-il suggéré. « Après tout, ça nous ferait moins d'argent (à dépenser, NDLR) pour financer les plans sociaux ».