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Bourse de Paris : Le CAC était attendu en hausse à l’ouverture

Article du 28/05/2008

Mnemo : PXI


Comme attendu, l’indice parisien du CAC 40 a ouvert en hausse de 0,35 % à 4 923,78 points.
Hier, la Bourse de Paris a clôturé en baisse de 0,63 %, après une séance marquée par la publication d’indicateurs macroéconomiques contrastés et des détachements de dividendes pesant sur les marchés. Le détachement du dividende correspond à la date à partir de laquelle la détention de l’action ne donne plus droit au dividende de l’exercice précédent, abaissant mécaniquement la valeur du titre. D’où un facteur technique défavorable à la progression du CAC 40.
L’indice tricolore a évolué en territoire négatif durant quasiment toute la séance, descendant même brièvement sous les 4 900 points, pour la première fois en séance depuis le 24 avril. Les baisses plus lourdes qu’attendues du baromètre GfK, principale jauge des perspectives de consommation en Allemagne, et de l’indice mesurant le moral des industriels français en mai, ont entraîné le marché vers le bas en matinée. En milieu d’après-midi, le CAC 40 s’est temporairement redressé, à la faveur de la publication, aux Etats-Unis, de ventes de logements neufs meilleures qu’attendues en avril. Mais un autre indicateur publié conjointement a nuancé le sentiment des investisseurs. La confiance des consommateurs américains est, en effet, tombée en mai à son niveau le plus bas depuis 16 ans, selon l’institut privé de conjoncture Conference Board. L’indice parisien a finalement perdu 31,28 points à 4 906,56 points, dans un volume de transactions de 4,7 milliards d’euros.

Hier, Londres a perdu 0,47 %, Francfort a progressé de 0,07 % et l’Eurostoxx 50 a abandonné 0,34 %.

La Bourse de New York a clôturé en hausse, après une progression inattendue des ventes de logements neufs et un net repli du prix du pétrole. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a avancé de 0,55 % à 12 548,35 points et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 1,5 % à 2 481,24 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a pris 0,68 % à 1 385,35 points.
« La hausse surprise des ventes de logements et la baisse des prix du pétrole ont dopé les actions », a résumé Al Goldman, analyste à la maison de courtage Wachovia Securities
Les ventes de logements neufs ont progressé de 3,3 % en avril à 526 000 unités (en rythme annuel). Cette hausse, la première depuis six mois, suggère que « la crise du ‘subprime’ est peut-être en train de toucher à sa fin », a commenté Lindsey Piegza, analyste au cabinet FTN Financial.

Parmi les indicateurs majeurs de la journée, celui qui mesure le moral des Français est en chute libre. Il baisse de trois points en mai pour s’établir à - 41 contre, son niveau le plus bas depuis 1987 à données comparables, a annoncé l’INSEE. Il s’agit de la onzième baisse consécutive de cet indicateur, qui existe sous cette forme depuis 1987.
Dans cette enquête, les ménages se montrent particulièrement pessimistes sur l’évolution passée et à venir du niveau de vie en France, dont les soldes plongent à - 74 et - 49 points respectivement, en données corrigées des variations saisonnières. Les ménages sont également plus pessimistes qu’en avril sur les perspectives d’évolution de leur situation financière personnelle et plus nombreux à penser que leur situation financière personnelle passée s’est détériorée. Le solde sur l’opportunité de faire des achats importants a également fléchi.

Les investisseurs seront attentifs aux commandes de biens durables du mois d’avril aux Etats-Unis.
A suivre également :
- aux Etats-Unis : les stocks de pétrole hebdomadaires
- en zone euro : la balance des paiements en mars
- en Allemagne : l’indice des prix (estimation préliminaire pour mai)

Le cours du baril de pétrole poursuivait son recul dans les échanges électroniques en Asie, sur des prises de bénéfices et dans un contexte de crainte de ralentissement de l'économie américaine. Après avoir atteint 135 dollars jeudi, le prix du baril de « light sweet crude » se situait mercredi à 128,80 dollars le baril dans les échanges matinaux. Le prix du pétrole a perdu plus de 3 dollars hier, retombant sous les 130 dollars le baril.
Depuis plusieurs séances, les investisseurs manifestent leurs craintes sur les conséquences de la flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires sur la consommation, premier moteur de la croissance américaine. Les investisseurs redoutent notamment que les consommateurs américains réduisent drastiquement leurs achats de biens qui ne sont pas de première nécessité. Ces inquiétudes ont été renforcées par la chute de l’indice mesurant la confiance des consommateurs, tombé en mai à son plus bas niveau en 16 ans.

L’euro remontait face au billet vert mercredi, repassant au-dessus du seuil de 1,57 dollar qu’il avait franchi à la baisse la veille. A 06h00 GMT, un euro valait 1,5721 dollar, contre 1,5686 mardi à 21h00 GMT.
Le billet vert a profité hier de la progression des ventes de logements neufs aux Etats-Unis en avril et de la publication d’indicateurs en Allemagne et en France (chute du moral des consommateurs allemands et du moral des industriels français) laissant présager de difficultés dans ces pays.

Francebourse.com – Alexandra Voinchet, avec AFP
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