Faurecia : un premier semestre mitigé pour l’équipementier
Article du 18/07/2007
L’équipementier automobile, filiale à 71 % de PSA Peugeot Citroën, a enregistré un premier semestre 2007 mi-figue mi-raisin. Si Faurecia est parvenu à réduire légèrement sa perte, sa marge opérationnelle elle recule.
Ainsi, Faurecia affiche une perte nette de 47,4 millions d’euros, contre une autre de 48,2 millions au premier semestre 2006. Sa marge opérationnelle rapportée au chiffre d’affaires recule de 0,4 point à 1 %. Elle s’élève à 62,8 millions d’euros contre une marge de 85,1 millions d’euros un an plus tôt, soit 1,4 % du chiffre d’affaires.
En revanche, le chiffre d’affaires consolidé semestriel est en hausse de 8,9 % à 6,5116 milliards d’euros et de 7,7 % hors ventes de monolithes (composant du pot d’échappement) et à taux de change et périmètre constants.
L’activité de Faurecia continue de progresser de 2,6 % en Europe mais elle affiche surtout une belle hausse de 40,2 % en Amérique du Nord (hors monolithes) et de 21,7 % en Asie. L’équipementier tire ainsi les bénéfices de bons rapports commerciaux avec Chrysler (+ 300 %), BMW (+ 68 %), Hyundai (+ 29,4 %) et Ford.
Le groupe est spécialisé dans les six modules majeurs du véhicule que sont les sièges, les cockpits, les portes, les modules acoustiques, les blocs avant et les échappements. « L’année 2007 devrait se caractériser par la poursuite de la croissance du groupe (à un rythme moins soutenu au deuxième semestre qu’au premier), par la maîtrise de son endettement et constituer la première étape du redressement opérationnel », a indiqué la société dans un communiqué.
Parmi ses priorités, le groupe souhaite « améliorer l’efficacité industrielle de ses opérations et la réduction des coûts par l’accroissement de la productivité, le redéploiement du dispositif industriel européen et l’augmentation des achats dans les zones à bas coûts ». Sur ce point, Faurecia indique viser un niveau de 50 % de fournisseurs installés dans des pays à bas coûts d’ici 2010, contre 32 % actuellement.
Le groupe vise également le redressement du « résultat opérationnel des activités en Amérique du nord avec pour objectif le retour à l’équilibre en 2009 ».
