Le groupe allemand Siemens entend bien conserver sa participation de 34 % dans le fabricant de centrales nucléaires franco-allemand Areva NP (ex-Framatome).
Si pour l’heure rien ne semble décidé des deux côtés, selon l’hebdomadaire allemand Wirtschaftswoche, le président français Nicolas Sarkozy souhaiterait que Siemens sorte du capital d’Areva NP, où il était entré en 1999. Et le chef d’Etat français projetterait de faire usage de l’option d’achat sur cette participation évaluée à environ un milliard d’euros, option courant jusqu’en 2011 en vertu des accords ayant donné naissance à Areva en 2001.
Le président français voudrait ensuite fusionner Areva avec le géant de l’énergie Alstom et celui du bâtiment Bouygues, affirme l’hebdomadaire.
Siemens, navire-amiral de l’industrie et de la technologie allemande, a souvent été au coeur de frictions entre Berlin et Paris. Le groupe avait notamment violemment critiqué en 2004 le plan de sauvetage public d’Alstom, qui avait mis court à son projet de racheter certaines activités de l’entreprise au bord de la faillite.